Fabrication de la liasse
Non soutenu
(dimanche 22 avril 2018)
Photo de monsieur le député Julien Aubert
Photo de monsieur le député Marc Le Fur
Photo de madame la députée Véronique Louwagie
Photo de monsieur le député Éric Straumann
Photo de monsieur le député Patrick Hetzel
Photo de monsieur le député Guillaume Peltier
Photo de madame la députée Brigitte Kuster
Photo de monsieur le député Jean-François Parigi
Photo de madame la députée Annie Genevard
Photo de madame la députée Frédérique Meunier

Au premier alinéa de l’article 21‑7 du code civil, le mot :

« cinq »

est remplacé par le mot :

« dix ».

Exposé sommaire

Cet amendement de repli vise à supprimer l’acquisition de la nationalité, par l’exercice du droit du sol lorsqu’il est à l’initiative d’enfants nés de deux parents étrangers nés à l’étranger.

Alors que le projet de loi s’intitule « Asile et immigration », il ne traite relativement pas des critères d’obtention de la nationalité française.

Aujourd’hui, un enfant né de deux parents étrangers justifiant d’au moins cinq ans de « résidence habituelle en France pendant une période continue ou discontinue d’au moins cinq ans, depuis l’âge de 11 ans » acquiert la nationalité française, à sa majorité.

Cette période de cinq ans est relativement courte et accroît notre immigration légale au-delà de nos capacités d’accueil. D’autre part, les règles de regroupement familial favorables permettent aux parents étrangers, dont l’enfant est naturalisé français, de devenir français à leur tour.

Voilà pourquoi cet amendement propose de revenir sur ce droit en allongeant la condition de résidence de 5 ans pour être naturalisé français à 10 ans.