Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Thomas Mesnier
Photo de madame la députée Aurore Bergé
Photo de monsieur le député Hugues Renson
Photo de monsieur le député Gabriel Attal
Photo de monsieur le député Pierre-Alain Raphan
Photo de monsieur le député Pierre Person
Photo de monsieur le député Roland Lescure
Photo de monsieur le député Christophe Blanchet
Photo de monsieur le député Mickaël Nogal
Photo de madame la députée Brigitte Liso
Photo de madame la députée Laurianne Rossi
Photo de madame la députée Anne-Laurence Petel
Photo de monsieur le député Ludovic Mendes
Photo de madame la députée Alexandra Valetta Ardisson
Photo de monsieur le député Stéphane Testé
Photo de monsieur le député Bertrand Sorre
Photo de monsieur le député Lénaïck Adam
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Photo de madame la députée Jacqueline Dubois
Photo de madame la députée Frédérique Dumas
Photo de madame la députée Amélie de Montchalin
Photo de madame la députée Stéphanie Rist
Photo de madame la députée Agnès Thill
Photo de monsieur le député Fabien Matras
Photo de madame la députée Fabienne Colboc
Photo de madame la députée Sylvie Charrière
Photo de madame la députée Danièle Cazarian
Photo de monsieur le député Jean-Marc Zulesi
Photo de madame la députée Cécile Rilhac
Photo de madame la députée Béatrice Piron
Photo de monsieur le député Bruno Bonnell
Photo de monsieur le député Jean-Charles Colas-Roy
Photo de madame la députée Fannette Charvier
Photo de monsieur le député Raphaël Gérard
Photo de monsieur le député Yannick Kerlogot
Photo de madame la députée Cathy Racon-Bouzon
Photo de madame la députée Anne Brugnera
Photo de monsieur le député Stanislas Guerini
Photo de madame la députée Anne-Christine Lang
Photo de monsieur le député Olivier Damaisin
Photo de monsieur le député Alexandre Freschi
Photo de monsieur le député Grégory Galbadon
Photo de monsieur le député Sylvain Maillard
Photo de monsieur le député Jean-Baptiste Djebbari
Photo de madame la députée Sophie Beaudouin-Hubiere
Photo de monsieur le député Jean-François Eliaou
Photo de monsieur le député François Cormier-Bouligeon

Après l’article L. 314‑6‑1 du code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile, il est inséré un article L. 314-6-2 ainsi rédigé :

« Art. L. 314-6-2. – La carte de résident peut être retirée à toute personne ayant été condamnée à l’une des peines prévues aux 4° ter et 6° des articles 222‑8, 222‑10, 222‑12 et 222‑13 et aux 4° et 11° de l’article 222‑24 du code pénal. »

Exposé sommaire

Le projet de loi pour une immigration maîtrisée et un droit d’asile effectif (article 33) renforce la protection des victimes étrangères de violences conjugales, en confortant leur droit au séjour, afin notamment d’éviter les cas de « chantage au titre de séjour » par le conjoint/parent violent. En revanche, le projet de loi ne prévoit pas de dispositions spécifiques concernant les personnes reconnues coupables pour des faits de violences conjugales et familiales. La lutte contre ces violences et le renforcement de la protection et des droits des victimes font pourtant partie des priorités du gouvernement.

A l’heure actuelle, le Code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile (CESEDA) prévoit que la carte de résident doit être refusée ou retirée à l’étranger ayant été condamné pour avoir commis sur un enfant de moins de 15 ans certaines violences (mutilations ou violences ayant entraîné une infirmité permanente) ou s’étant rendu complice de celles-ci. Le fait d’avoir commis des violences conjugales ou familiales n’est en revanche pas expressément visé par la loi dans le CESEDA. Les conséquences des violences conjugales et familiales sur le droit au séjour sont donc laissées à l’appréciation du juge pénal (dans le cas d’une peine d’interdiction du territoire français) ou du juge administratif dans le cas de la reconnaissance d’une menace grave à l’ordre public, laquelle peut justifier une mesure d’expulsion prononcée par le préfet.

Par ailleurs, la loi dans les article L314‑6 et L314‑6‑1 du CESEDA cite expressément plusieurs délits pour lesquels la carte de résident peut être retirée (avoir employé illégalement un travailleur étranger, être reconnu coupable d’avoir commis des menaces et actes d’intimidation commis contre les personnes exerçant une fonction publique ou des faits d’outrage ou de rébellion).

Alors que les violences conjugales et familiales ne sont pas suffisamment reconnues et que la lutte contre ces violences constitue une priorité nationale, il est proposé d’ajouter dans les motifs qui peuvent conduire à un retrait de la carte de résident le fait d’avoir été condamné pour de telles violences.