Fabrication de la liasse
Tombé
(dimanche 22 avril 2018)
Photo de monsieur le député Éric Ciotti
Photo de monsieur le député Guy Teissier
Photo de monsieur le député Alain Ramadier
Photo de monsieur le député Didier Quentin
Photo de monsieur le député Mansour Kamardine
Photo de monsieur le député Martial Saddier
Photo de madame la députée Frédérique Meunier
Photo de monsieur le député Jacques Cattin
Photo de monsieur le député Pierre-Henri Dumont
Photo de monsieur le député Sébastien Leclerc
Photo de madame la députée Valérie Beauvais
Photo de monsieur le député Olivier Marleix
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Photo de monsieur le député Jean-Louis Masson
Photo de madame la députée Valérie Boyer
Photo de monsieur le député Marc Le Fur
Photo de monsieur le député Robin Reda
Photo de madame la députée Valérie Bazin-Malgras
Photo de monsieur le député Éric Straumann
Photo de madame la députée Constance Le Grip
Photo de monsieur le député Guillaume Larrivé
Photo de monsieur le député Arnaud Viala
Photo de monsieur le député Jean-Yves Bony
Photo de madame la députée Brigitte Kuster
Photo de monsieur le député Patrice Verchère
Photo de madame la députée Véronique Louwagie
Photo de monsieur le député Thibault Bazin
Photo de monsieur le député Charles de la Verpillière
Photo de monsieur le député Éric Pauget
Photo de madame la députée Laurence Trastour-Isnart
Photo de monsieur le député Jean-Charles Taugourdeau
Photo de monsieur le député Patrick Hetzel
Photo de monsieur le député Raphaël Schellenberger
Photo de madame la députée Bérengère Poletti
Photo de monsieur le député Gérard Menuel
Photo de monsieur le député Bernard Reynès
Photo de madame la députée Marianne Dubois
Photo de monsieur le député Éric Woerth
Photo de madame la députée Annie Genevard

Le 3° de l’article L. 622‑4 du code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile est ainsi rédigé :

« 3° De toute personne physique ou morale, lorsque l’acte reproché était, face à un danger actuel ou imminent, nécessaire à la sauvegarde de la personne de l’étranger, sauf s’il y a disproportion entre les moyens employés et la gravité de la menace ou s’il a donné lieu à une contrepartie directe ou indirecte. »

Exposé sommaire

La loi du 31 décembre 2012 a élargi les clauses d’immunité au délit dit de solidarité en prévoyant qu’aucune poursuite pénale ne peut être engagée si l’acte « n’a donné lieu à aucune contrepartie directe ou indirecte et consistait à fournir des conseils juridiques ou des prestations de restauration, d’hébergement ou de soins médicaux destinées à assurer des conditions de vie dignes et décentes à l’étranger, ou bien tout autre aide visant à préserver la dignité ou l’intégrité physique de celui-ci ».

Ainsi défini, ce délit apparait trop restreint. Aussi, le présent amendement propose de restreindre les clauses d’immunité applicables à ce délit et de rétablir le dispositif en vigueur avant la loi du 31 décembre 2012.