- Texte visé : Texte de la commission sur le projet de loi, après engagement de la procédure accélérée, pour une immigration maîtrisée et un droit d'asile effectif (n°714)., n° 857-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
I. – À la première phrase de l’alinéa 6, après le mot :
« médecin »,
insérer les mots :
« disposant d’une formation adaptée ».
II. – En conséquence, procéder à la même insertion à la première phrase de l’alinéa 8.
Les demandes de protection au titre de l’asile émises par des ressortissants d’États où les mutilations sexuelles sont courantes, au premier rang desquelles l’excision, appellent à une vigilance particulière. 20 % des demandes d’asiles en France émanent de femmes fuyant l’excision. Ces situations sont médicalement et psychologiquement autant délicates que spécifiques. Il est donc souhaitable qu’un médecin spécialiste – gynécologue, obstétricien – ou bien tout médecin ayant déjà reçu une formation spécifique au cas des mutilations sexuelles féminines examine les personnes concernées.