Fabrication de la liasse
Rejeté
(jeudi 19 avril 2018)
Photo de madame la députée Danièle Obono
Photo de madame la députée Clémentine Autain
Photo de monsieur le député Ugo Bernalicis
Photo de monsieur le député Éric Coquerel
Photo de monsieur le député Alexis Corbière
Photo de madame la députée Caroline Fiat
Photo de monsieur le député Bastien Lachaud
Photo de monsieur le député Michel Larive
Photo de monsieur le député Jean-Luc Mélenchon
Photo de madame la députée Mathilde Panot
Photo de monsieur le député Loïc Prud'homme
Photo de monsieur le député Adrien Quatennens
Photo de monsieur le député Jean-Hugues Ratenon
Photo de madame la députée Muriel Ressiguier
Photo de madame la députée Sabine Rubin
Photo de monsieur le député François Ruffin
Photo de madame la députée Bénédicte Taurine

I. – Après l’alinéa 1, insérer l’alinéa suivant :

« 1° AA À l’article L. 721‑1, les mots : « de l’asile » sont remplacés par les mots : « des affaires étrangères » ».

II. – En conséquence, après l’alinéa 2, insérer l’alinéa suivant :

« 1° AB À l’article L. 722‑2, les mots : « conjointe » et « et du ministre chargé de l’asile » sont supprimés. ; » ».

Exposé sommaire

Par cet amendement, et en conformité avec le Livret Migrations de la France insoumise (https ://avenirencommun.fr/le-livret-migrations/), nous proposons de rattacher l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) au ministère des Affaires étrangères (et non au ministère de l’Intérieur ou de l’Immigration) ce afin de rétablir un droit d’asile déconnecté des politiques migratoires et d’augmenter son budget de fonctionnement.

En effet, c’est sous la présidence de Nicolas Sarkozy, depuis 2010, que l’OFPRA, qui était précédemment sous la tutelle du ministère des affaires étrangères depuis sa création en 1952, a été placé sous celle du ministère de l’Intérieur (à qui été rajouté la compétence de l’asile). Rétablir cette tutelle est la meilleure manière de rappeler la spécificité des protections internationales (statuts de réfugié.e, protégé.e subsidiaire et apatride).