Fabrication de la liasse
Rejeté
(samedi 21 avril 2018)
Photo de monsieur le député Ugo Bernalicis
Photo de madame la députée Clémentine Autain
Photo de monsieur le député Éric Coquerel
Photo de monsieur le député Alexis Corbière
Photo de madame la députée Caroline Fiat
Photo de monsieur le député Bastien Lachaud
Photo de monsieur le député Michel Larive
Photo de monsieur le député Jean-Luc Mélenchon
Photo de madame la députée Danièle Obono
Photo de madame la députée Mathilde Panot
Photo de monsieur le député Loïc Prud'homme
Photo de monsieur le député Adrien Quatennens
Photo de monsieur le député Jean-Hugues Ratenon
Photo de madame la députée Muriel Ressiguier
Photo de madame la députée Sabine Rubin
Photo de monsieur le député François Ruffin
Photo de madame la députée Bénédicte Taurine

Pour s’assurer de l’efficacité et de l’effectivité du dispositif, ainsi que de sa conformité aux droits et libertés fondamentales, dix députés représentatifs de la composition de l’Assemblée nationale peuvent être tirés au sort pour un stage d’immersion de quarante-cinq jours en rétention administrative. Sur leur demande, ce stage peut être prolongé jusqu’à une durée maximale de quatre-vingt-dix jours ou cent quinze jours.

Exposé sommaire

Cet amendement s’inscrit dans la lignée de l’amendement nommé par la presse « Vis ma vie » qui avait été présenté par le Groupe LFI (http ://www.assemblee-nationale.fr/15/amendements/0106/AN/188.pdf) et qui avait pour but d’oeuvrer à diminuer la déconnexion des parlementaires de la vie courante : avec une pensée particulière pour celles et ceux qui en sont réduits à la cueillette de champignons et de mauvaises herbes dans la forêt le dimanche pour agrémenter les pâtes au beurre (https ://www.ouest-france.fr/politique/la-republique-en-marche/5‑000-eu-ne-lui-suffisent-pas-une-deputee-lrem-s-est-mise-manger-pas-mal-de-pates-5444309).

En effet, cet amendement « Vis ton vote », va pouvoir permettre à la mandature en cours qui crée une nouvelle possibilité de mise en rétention, attentatoire aux droits et libertés fondamentales (n’oublions pas que 45 jours en rétention est la durée maximale actuellement prévue L. 552‑1 à 8 du code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile, et que la durée de 90 jours - son doublement !- est le projet actuellement annoncé par le Gouvernement dans sa première version du projet de loi COLLOMB, et 135 jours celle que l’on a pu découvrir dans l’avant-projet du Gouvernement qui a « fuité » et qui est confirmé ici...) de découvrir la réalité de ce qu’elle vote.