Fabrication de la liasse
Rejeté
(samedi 21 avril 2018)
Photo de monsieur le député Éric Coquerel
Photo de madame la députée Clémentine Autain
Photo de monsieur le député Ugo Bernalicis
Photo de monsieur le député Alexis Corbière
Photo de madame la députée Caroline Fiat
Photo de monsieur le député Bastien Lachaud
Photo de monsieur le député Michel Larive
Photo de monsieur le député Jean-Luc Mélenchon
Photo de madame la députée Danièle Obono
Photo de madame la députée Mathilde Panot
Photo de monsieur le député Loïc Prud'homme
Photo de monsieur le député Adrien Quatennens
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Photo de madame la députée Muriel Ressiguier
Photo de madame la députée Sabine Rubin
Photo de monsieur le député François Ruffin
Photo de madame la députée Bénédicte Taurine

Supprimer les alinéas 15 à 17.

Exposé sommaire

Par cet article nous proposons de préserver les droits des personnes victimes du travail illégal.

En effet, cet article qui rajoute que le fait d’utiliser un « titre de séjour » (qui peut notamment permettre de travailler) appartenant à un tiers aux fins d’entrer ou de se maintenir sur le territoire français est désormais passible de cinq ans d‘emprisonnement et de 75 000 euros d‘amende constitue, comme l’ont affirmé des syndicats de travailleurs tels la CGT, une stigmatisation supplémentaire des travailleurs sans papiers, qui sont les premières victimes du travail illégal. Le Gouvernement prétend dont s’attaquer à une réelle difficulté (l’emploi par des employeurs de personnes vulnérables – car sans titre de séjour – en méconnaissance totale du code du travail, ce qui constitue une véritable exploitation inacceptable), tout en préférant s’attaquer aux victimes plutôt qu’aux personnes ne respectant pas le code du travail.