Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Lionel Causse
Photo de madame la députée Barbara Pompili
Photo de monsieur le député Jean-Marc Zulesi
Photo de madame la députée Frédérique Lardet
Photo de madame la députée Typhanie Degois
Photo de madame la députée Béatrice Piron
Photo de monsieur le député Marc Delatte
Photo de madame la députée Véronique Hammerer
Photo de monsieur le député Stéphane Testé
Photo de monsieur le député Paul Molac
Photo de madame la députée Émilie Guerel
Photo de monsieur le député Jean-François Portarrieu
Photo de monsieur le député Jean-Philippe Ardouin
Photo de monsieur le député Sébastien Nadot
Photo de madame la députée Jennifer De Temmerman
Photo de madame la députée Sandra Marsaud
Photo de monsieur le député Philippe Chalumeau
Photo de madame la députée Laurianne Rossi
Photo de madame la députée Sira Sylla
Photo de monsieur le député Patrice Perrot
Photo de monsieur le député Michel Delpon

Après le premier alinéa de l’article L. 531‑2‑1 du code de l’environnement, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« À compter du 1er janvier 2023, l’étiquetage des denrées alimentaires issues d’animaux nourris avec des aliments génétiquement modifiés est obligatoire. »

Exposé sommaire

Cet amendement vise à améliorer l’information du consommateur en imposant un étiquetage obligatoire des produits alimentaires issus d’animaux nourris par des organismes génétiquement modifiés..

La mention « OGM » doit effectivement figurer sur les produits alimentaires comprenant des organismes génétiquement modifiés, mais pas pour les produits issus d’animaux nourris avec des organismes génétiquement modifiés.

Pourtant, trois quarts du cheptel français est nourri avec des organismes génétiquement modifiés (soja OGM importé). Cette proposition s’appliquerait aussi bien aux produits de base (viandes, charcuteries, œufs, laits, beurres, fromages) qu’aux plats cuisinés à partir de ces produits.

Il s’agit donc du droit des consommateurs de choisir en étant correctement informé, mais aussi du droit à accéder à une alimentation saine, exempte d’organismes génétiquement modifiés. 

L’application de cette mesure à échéance 2023 à pour objectif de laisser le temps aux professionnels de consolider des filières sans OGM, accompagnés notamment par le futur plan protéines végétales annoncé par le Gouvernement, visant à assurer l’autonomie protéique de la ferme France.