Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Lionel Causse
Photo de monsieur le député Grégory Besson-Moreau
Photo de madame la députée Barbara Pompili
Photo de monsieur le député Jean-Marc Zulesi
Photo de madame la députée Frédérique Lardet
Photo de madame la députée Typhanie Degois
Photo de madame la députée Béatrice Piron
Photo de monsieur le député Marc Delatte
Photo de monsieur le député Stéphane Testé
Photo de madame la députée Véronique Hammerer
Photo de madame la députée Émilie Guerel
Photo de monsieur le député Jean-François Portarrieu
Photo de monsieur le député Jean-Philippe Ardouin
Photo de monsieur le député Sébastien Nadot
Photo de madame la députée Jennifer De Temmerman
Photo de madame la députée Sandra Marsaud
Photo de monsieur le député Philippe Chalumeau
Photo de madame la députée Laurianne Rossi
Photo de monsieur le député Vincent Thiébaut
Photo de madame la députée Sira Sylla
Photo de monsieur le député Patrice Perrot
Photo de monsieur le député Michel Delpon

Après le premier alinéa de l’article L. 531‑2‑1 du code de l’environnement, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« Les denrées à destination de l’alimentation humaine contenant des organismes génétiquement modifiés, qu’elles entrent ou non dans le champ du droit de l’Union européenne, sont tracées par les metteurs en marché. »

Exposé sommaire

Cette amendement vise à améliorer la bonne information du consommateur notamment sur les « OGM cachés » et « nouveaux OGM ».

En effet, certaines variétés génétiquement modifiées sont actuellement exclues du champ d’application de la législation européenne concernant l’évaluation de leurs risques pour la santé et l’environnement et ne sont ni étiquetées, ni signalées. On parle alors d’OGM cachés. 

37 000 hectares de colza et 160 000 hectares de tournesol modifiés génétiquement pour être rendus plus tolérants aux herbicides ont été cultivés en France en 2016 sans que les consommateurs en soient informés.

De plus, de nouvelles techniques de modification génétique arrivent sur le marché et se trouvent actuellement dans un vide juridique : ce sont les « nouveaux OGM ». Alors que l’un des objectifs annoncés des États généraux de l’alimentation est de rétablir la confiance entre filières agricoles et consommateurs, il faut veiller à ce que ces nouveaux OGM ne rentrent pas à leur tour dans la clandestinité. La CJUE rendra sa décision sur les nouveaux OGM ce printemps.

Il faut pouvoir être en mesure d’identifier, de tracer les procédés du processus d’obtention des OGM, pour que les consommateurs aient le choix. Ces données pourraient être disponibles sur internet.