- Texte visé : Texte n°902, adopté par la commission, sur le projet de loi pour l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine et durable (n°627)
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
À l’alinéa 3, après le mot :
« les »,
insérer les mots :
« plus faibles ».
Cet amendement vise à préciser l’introduction de la prise en compte de l’empreinte carbone des produits importés dans cette disposition. Si la notion « d’agriculture biologique » est bien présente dans ce texte, l’exigence du « local » a, elle, été écartée. Il est primordial de veiller à ce que nos producteurs locaux ne soient pas lésés au profit de producteurs bio étrangers, et ce également dans un souci de de qualité, les produits biologiques venant de l’étranger ne répondant pas toujours aux mêmes exigences de normes que les produits français, faute de contrôle suffisant.
C’est pourquoi cet amendement précise que les repas servis devront être à base de produits acquis dont les coûts imputés aux externalités environnementales, telles que l’empreinte carbone, sont les plus faibles.