Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Charlotte Parmentier-Lecocq
Photo de madame la députée Jennifer De Temmerman
Photo de madame la députée Béatrice Piron
Photo de monsieur le député Philippe Chalumeau
Photo de monsieur le député Pascal Bois
Photo de madame la députée Carole Grandjean
Photo de madame la députée Monica Michel-Brassart
Photo de madame la députée Aurore Bergé
Photo de madame la députée Sira Sylla
Photo de madame la députée Anne-Laure Cattelot
Photo de madame la députée Émilie Cariou
Photo de madame la députée Sonia Krimi

Après l’article L. 412‑5 du code de la consommation, il est inséré un article L. 412‑5‑1 ainsi rédigé :

« Art. L. 412‑5‑1. – Un exploitant agricole ayant méconnu une règle applicable à sa situation en application des articles L. 412‑4 et L. 412‑5 ne peut faire l’objet, de la part de l’administration, d’une sanction, pécuniaire ou consistant en la privation de tout ou partie d’une prestation due, s’il a régularisé sa situation de sa propre initiative ou après avoir été invité à le faire par l’administration, dans le délai que celle-ci lui a indiqué.

La sanction peut toutefois être prononcée, sans que la personne en cause ne soit invitée à régulariser sa situation, en cas de mauvaise foi ou de fraude. »

Exposé sommaire

Les exploitants agricoles doivent respecter les textes législatifs et règlementaires relatifs à l’étiquetage des denrées alimentaires.

Toutefois, cet étiquetage peut présenter une complexité certaine pour des exploitants agricoles n’ayant pas à leur disposition de personnel qualifié à assurer un étiquetage conforme, contrairement, par exemple, aux industriels bénéficiant de services qualifiés à cet effet.

Par ailleurs, en cas d’évolution de la règlementation, la gestion des stocks pour un petit producteur peut impliquer un temps de latence dans la mise à jour des emballages et étiquetages, latence qui peut engendrer, dans certains cas, une erreur.

Aussi, afin de limiter les contraintes qui s’imposent à eux et les effets négatifs, notamment en termes de sanctions pécuniaires, sur les exploitants agricoles, le présent amendement propose de créer un droit à l’erreur, pour ces exploitants, s’agissant de l’étiquetage des denrées alimentaires qu’ils commercialisent.