Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Arnaud Viala
Photo de monsieur le député Julien Dive
Photo de monsieur le député Emmanuel Maquet
Photo de monsieur le député Patrick Hetzel
Photo de monsieur le député Pierre-Henri Dumont
Photo de monsieur le député Thibault Bazin
Photo de monsieur le député Daniel Fasquelle
Photo de madame la députée Valérie Lacroute
Photo de monsieur le député Michel Vialay
Photo de monsieur le député Claude de Ganay
Photo de madame la députée Josiane Corneloup
Photo de monsieur le député Marc Le Fur
Photo de monsieur le député Fabrice Brun
Photo de monsieur le député Jean-Claude Bouchet
Photo de madame la députée Véronique Louwagie
Photo de monsieur le député Jean-Pierre Vigier
Photo de monsieur le député Martial Saddier
Photo de monsieur le député Raphaël Schellenberger
Photo de monsieur le député Julien Aubert
Photo de monsieur le député Nicolas Forissier
Photo de monsieur le député Jean-Jacques Ferrara

Après le 7° de l’article L. 121‑4‑1 du code de l’éducation, il est inséré un 8° ainsi rédigé :

« 8° L’éducation à l’alimentation et au goût ».

Exposé sommaire

Les synthèses des différents ateliers des États généraux de l’Alimentation ont maintes fois souligné l’importance que l’État doit accorder à la formation des jeunes et aux apprentissages nécessaires pour appréhender notre patrimoine agricole, culinaire et gastronomique, tel que défini par l’inscription du repas des Français au patrimoine mondial reconnu par l’UNESCO.

L’éducation au goût et à l’alimentation, en complément de l’éducation a la santé doivent donc être renforcés au sein des établissements scolaires, au-delà de leur prise en charge par les infirmières scolaires, les professeurs de SVT, ou bien les initiatives pédagogiques portées par quelques professeurs des écoles dans le cadre de leur projet de classe.

La massification de ces apprentissages passe par leur inscription dans les programmes scolaires et pas simplement par la mise à disposition de mallettes pédagogiques sur le site du ministère de l’Éducation nationale. L’éducation au goût et à l’alimentation a montré leur efficacité et leur intérêt depuis plusieurs décennies, qu’il s’agisse de la construction personnelle et individuelle vis-à-vis de l’alimentation, de la santé, du collectif, de la connaissance des enjeux environnementaux, culturels, patrimoniaux, agricoles, d’aménagement du territoire, de santé publique, mais également dans l’appropriation des apprentissages fondamentaux tels que l’écrit, l’oral, les mathématiques, l’anglais, les sciences, l’histoire ou encore la géographie.

La création « d’écoles du goût et de l’alimentation » au sein des collectivités locales et des établissements scolaires doivent être facilité et accompagnes.