- Texte visé : Texte de la commission sur le projet de loi, après engagement de la procédure accélérée, pour l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine et durable (n°627)., n° 902-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
- Code concerné : Code de l'éducation
Après le 7° de l’article L. 121‑4‑1 du code de l’éducation, il est inséré un 8° ainsi rédigé :
« 8° L’éducation à l’alimentation et au goût ».
Les synthèses des différents ateliers des États généraux de l’Alimentation ont maintes fois souligné l’importance que l’État doit accorder à la formation des jeunes et aux apprentissages nécessaires pour appréhender notre patrimoine agricole, culinaire et gastronomique, tel que défini par l’inscription du repas des Français au patrimoine mondial reconnu par l’UNESCO.
L’éducation au goût et à l’alimentation, en complément de l’éducation a la santé doivent donc être renforcés au sein des établissements scolaires, au-delà de leur prise en charge par les infirmières scolaires, les professeurs de SVT, ou bien les initiatives pédagogiques portées par quelques professeurs des écoles dans le cadre de leur projet de classe.
La massification de ces apprentissages passe par leur inscription dans les programmes scolaires et pas simplement par la mise à disposition de mallettes pédagogiques sur le site du ministère de l’Éducation nationale. L’éducation au goût et à l’alimentation a montré leur efficacité et leur intérêt depuis plusieurs décennies, qu’il s’agisse de la construction personnelle et individuelle vis-à-vis de l’alimentation, de la santé, du collectif, de la connaissance des enjeux environnementaux, culturels, patrimoniaux, agricoles, d’aménagement du territoire, de santé publique, mais également dans l’appropriation des apprentissages fondamentaux tels que l’écrit, l’oral, les mathématiques, l’anglais, les sciences, l’histoire ou encore la géographie.
La création « d’écoles du goût et de l’alimentation » au sein des collectivités locales et des établissements scolaires doivent être facilité et accompagnes.