- Texte visé : Texte de la commission sur le projet de loi, après engagement de la procédure accélérée, pour l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine et durable (n°627)., n° 902-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
À l'alinéa 3, substituer aux mots :
« capitalistique des structures »
les mots :
« de la facturation, par l’établissement de factures distinctes ».
La séparation dite de la vente et du conseil relativement aux produits phytopharmaceutiques ne doit pas aller jusqu'à l'impasse d'une séparation capitalistique des structures, mais en premier lieu porter sur une séparation de la facturation, par l'établissement de factures distinctes.
A l'heure où la vente en ligne des produits phytopharmaceutiques connait une croissance exponentielle, cet alinéa créerait un appel d'air vers ces centres dans des circuits détournés, ce qui irait à l'encontre de l'objectif premier de l'article 15, à savoir, éviter les conflits d'intérêts entre les conseillers et les vendeurs pour permettre une réduction de l'utilisation de ces produits.
De plus, la séparation capitalistique des activités de vente et de conseil inciterait les structures à créer deux filiales différentes, ce qui pourrait engendrer une augmentation des coûts pour les agriculteurs.
C'est pourquoi, cet amendement propose une séparation de la facturation des activités de conseil et de vente, tout en gardant une séparation des personnes réalisant ces activités, et il permet d'éviter les conflits d'intérêts, en faisant une claire distinction entre le conseiller et le vendeur; de faire en sorite que les agriculteurs ne se détournent pas du conseil; et enfin d'assurer davantage de transparence auprès du producteur.