Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Dino Cinieri
Photo de monsieur le député Damien Abad
Photo de monsieur le député Fabrice Brun
Photo de monsieur le député Pierre Cordier
Photo de madame la députée Véronique Louwagie
Photo de madame la députée Bérengère Poletti
Photo de madame la députée Emmanuelle Anthoine
Photo de monsieur le député Thibault Bazin
Photo de madame la députée Valérie Bazin-Malgras
Photo de monsieur le député Jean-Pierre Vigier
Photo de monsieur le député Marc Le Fur
Photo de monsieur le député Sébastien Leclerc
Photo de monsieur le député Jean-Yves Bony
Photo de monsieur le député Claude de Ganay
Photo de monsieur le député Patrick Hetzel
Photo de monsieur le député Sébastien Huyghe
Photo de madame la députée Valérie Lacroute
Photo de monsieur le député Vincent Descoeur
Photo de monsieur le député Jean-Pierre Door
Photo de madame la députée Nathalie Bassire
Photo de madame la députée Valérie Beauvais
Photo de monsieur le député Éric Straumann
Photo de monsieur le député Michel Vialay

À l’alinéa 5, substituer à la première occurrence du mot :

« à »

les mots :

« aux 1° et 2° de ».

Exposé sommaire

Amendement de précision.

L’objectif annoncé par le Président de la République depuis le début des États généraux de l’alimentation est de favoriser les produits locaux, biologiques et sous-signes officiels de qualité en restauration collective publique et territoriale.

Or, l’article L. 640‑2 du code rural auquel il est fait référence pour désigner les signes de qualité est très large, et prévoit notamment au 3° :« La démarche de certification des produits », qui ne correspond pas à un signe officiel de qualité. C’est pourquoi elle doit être exclue du dispositif prévu à l’article 11. C’est le 1° de cet article du code rural qui désigne les signes officiels d’identification de la qualité et de l’origine, tandis que le 2° désigne des mentions valorisantes.

En effet, les discussions sur l’intégration de produits locaux/BIO/SIQO en restauration collective n’ont toujours porté que sur des produits locaux ou biologiques ou sous signes officiels de qualité (Label Rouge, IGP, AOC), et pas sur d’autres mentions comme la démarche de certification des produits. Il est donc étonnant qu’elle n’ait pas été exclue du projet.

D’ailleurs, si les produits sous « démarche de certification des produits » étaient concernés par l’objectif, étant donné leur moindre coût de revient, alors ils remplaceraient complétement en restauration les produits locaux/BIO/SIQO, et cette loi n’aurait alors aucun effet positif.