Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Samantha Cazebonne
Photo de madame la députée Bérangère Abba
Photo de monsieur le député Jean-Philippe Ardouin
Photo de monsieur le député Gabriel Attal
Photo de monsieur le député Frédéric Barbier
Photo de monsieur le député Pascal Bois
Photo de madame la députée Blandine Brocard
Photo de monsieur le député Jean-François Cesarini
Photo de monsieur le député Philippe Chalumeau
Photo de madame la députée Annie Chapelier
Photo de madame la députée Typhanie Degois
Photo de monsieur le député Michel Delpon
Photo de madame la députée Nicole Dubré-Chirat
Photo de madame la députée Émilie Guerel
Photo de monsieur le député Hubert Julien-Laferrière
Photo de monsieur le député Yannick Kerlogot
Photo de monsieur le député Jean-Luc Lagleize
Photo de madame la députée Sereine Mauborgne
Photo de madame la députée Monica Michel-Brassart
Photo de monsieur le député Adrien Morenas
Photo de madame la députée Claire O'Petit
Photo de madame la députée Zivka Park
Photo de madame la députée Béatrice Piron
Photo de madame la députée Barbara Pompili
Photo de madame la députée Sabine Thillaye
Photo de monsieur le député Jean-Marc Zulesi
Photo de monsieur le député Cédric Villani

Compléter cet article par les deux alinéas suivants :

« À titre expérimental, au plus tard six mois après la promulgation de la présente loi, pour une durée de deux ans, les gestionnaires, publics ou privés, des services de restauration collective scolaire, universitaire et des établissements d’accueil des enfants de moins de six ans sont tenus, dès lors qu’ils proposent au moins deux entrées et deux plats principaux différents pour chaque repas, de proposer parmi ceux-ci un menu végétarien quotidien. Ce menu peut être composé de protéines animales ou végétales.

« Un décret en Conseil d’État précise les modalités d’application du présent article. »

Exposé sommaire

En France, la législation impose de servir de la viande, du poisson et des produits laitiers à une fréquence définie.

Cette expérimentation vise à introduire l’obligation d’alternatives végétariennes quotidiennes à base de protéines animales (laitages, œufs) ou végétales (céréales, légumineuses) dans la restauration collective scolaire publique et privée.

L’objectif est d’évaluer l’incidence de la présence d’options végétariennes sur le gaspillage alimentaire, puisque la part « viande, poissons, œufs » représente 20 % du gaspillage alimentaire et près de 50 % du coût de ce gaspillage

L’objectif est également d’évaluer l’impact d’options végétariennes quotidiennes, grâce auxquelles les convictions de l’ensemble de la population seraient respectées, sur l’accès à la restauration scolaire, où une alimentation saine contribue à la réussite scolaire. De plus, « une offre de choix » est une pratique qui permet à tous les élèves de manger à la même table, et donc de faire du repas un moment de vivre-ensemble.