Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Barbara Pompili
Photo de madame la députée Bérangère Abba
Photo de monsieur le député Jean-Philippe Ardouin
Photo de monsieur le député Gabriel Attal
Photo de madame la députée Delphine Bagarry
Photo de monsieur le député Didier Baichère
Photo de monsieur le député Pascal Bois
Photo de madame la députée Pascale Boyer
Photo de madame la députée Samantha Cazebonne
Photo de monsieur le député Philippe Chalumeau
Photo de madame la députée Fabienne Colboc
Photo de madame la députée Yolaine de Courson
Photo de madame la députée Typhanie Degois
Photo de monsieur le député Michel Delpon
Photo de madame la députée Frédérique Dumas
Photo de monsieur le député Jean-Luc Fugit
Photo de monsieur le député Fabien Gouttefarde
Photo de monsieur le député Yannick Haury
Photo de madame la députée Sandrine Josso
Photo de madame la députée Anissa Khedher
Photo de madame la députée Sonia Krimi
Photo de monsieur le député Jean-Charles Larsonneur
Photo de madame la députée Sandrine Le Feur
Photo de madame la députée Sandra Marsaud
Photo de madame la députée Monica Michel-Brassart
Photo de monsieur le député Adrien Morenas
Photo de madame la députée Zivka Park
Photo de monsieur le député Alain Perea
Photo de monsieur le député Patrice Perrot
Photo de madame la députée Béatrice Piron
Photo de monsieur le député Bruno Questel
Photo de madame la députée Véronique Riotton
Photo de madame la députée Laurianne Rossi
Photo de madame la députée Nathalie Sarles
Photo de monsieur le député Benoit Simian
Photo de monsieur le député Denis Sommer
Photo de monsieur le député Bertrand Sorre
Photo de madame la députée Sira Sylla
Photo de madame la députée Jennifer De Temmerman
Photo de monsieur le député Stéphane Testé
Photo de monsieur le député Vincent Thiébaut
Photo de madame la députée Huguette Tiegna
Photo de madame la députée Frédérique Tuffnell
Photo de madame la députée Laurence Vanceunebrock
Photo de monsieur le député Jean-Marc Zulesi

Le titre Ier du livre Ier du code de la consommation est complété par un chapitre V ainsi rédigé :

« Chapitre V

« Affichage environnemental des denrées alimentaires

« Art. L. 115‑1. - A partir du 1er janvier 2023, les informations suivantes doivent être indiquées sur certaines catégories de denrées alimentaires mises sur le marché sur le territoire français :

« - « nourri aux OGM », pour les denrées alimentaires animales ou d’origine animale issues d’animaux nourris avec des organismes génétiquement modifiés ;

« - le mode d’élevage, pour les denrées alimentaires animales ou d’origine animale ;

« - l’origine géographique, pour les denrées alimentaires animales ou d’origine animale ;

« - le nombre de traitements, par des produits phytosanitaires sur les fruits et légumes frais ;

« Un décret en Conseil d’État précise les conditions d’application du présent article. »

Exposé sommaire

Il s’agit ici du droit des consommateurs de choisir, mais aussi du droit d’accéder à une alimentation saine.

L’information mise à disposition n’est souvent pas suffisante pour permettre au consommateur d’avoir tous les éléments sur lesquels il souhaiterait bâtir son choix de consommation.

Les données sur l’origine géographique, le nombre et la nature des traitements phytosanitaires, le mode de vie et d’alimentation des animaux ne sont pas des informations toujours disponibles ou manquent de clarté, hormis pour certains labels ou produits, alors même que ces questions majeures prennent de plus en plus d’importance pour les consommateurs.

Différentes études montrent que le consommateur est susceptible de mal interpréter les informations dont il dispose sur les emballages. La confusion générée par ce manque de transparence et les « labels » non réglementés – notamment sur le marché des produits issus de l’élevage - ne permet pas de valoriser comme il se doit le travail des éleveurs et producteurs et met à mal la compétitivité des productions françaises.

Concernant plus précisément les OGM, aujourd’hui, la mention « OGM » doit figurer sur les produits alimentaires comprenant des OGM sauf pour les produits issus d’animaux nourris avec de OGM. Pourtant 3/4 du cheptel français est nourri avec des OGM (soja OGM importé notamment). D’où la proposition de cet étiquetage « nourrit aux OGM » qui s’appliquerait ici aussi bien aux produits de base (viandes, charcuteries, œufs, laits, beurres, fromages) qu’aux plats cuisinés à partir de ces produits.

La date proposée permettra de lancer une dynamique pour laisser le temps aux professionnels de mettre en place cet étiquetage et de consolider des filières sans OGM, accompagnés notamment par le futur plan protéines végétales annoncé par le Gouvernement (visant à assurer l’autonomie protéique).