Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Mathilde Panot
Photo de madame la députée Clémentine Autain
Photo de monsieur le député Ugo Bernalicis
Photo de monsieur le député Éric Coquerel
Photo de monsieur le député Alexis Corbière
Photo de madame la députée Caroline Fiat
Photo de monsieur le député Bastien Lachaud
Photo de monsieur le député Michel Larive
Photo de monsieur le député Jean-Luc Mélenchon
Photo de madame la députée Danièle Obono
Photo de monsieur le député Loïc Prud'homme
Photo de monsieur le député Adrien Quatennens
Photo de monsieur le député Jean-Hugues Ratenon
Photo de madame la députée Muriel Ressiguier
Photo de madame la députée Sabine Rubin
Photo de monsieur le député François Ruffin
Photo de madame la députée Bénédicte Taurine

L’article 2 de la loi n° 99‑574 du 9 juillet 1999 d’orientation agricole est ainsi rédigé :

« Art. 2. – I. – L’ensemble des organisations syndicales d’exploitants agricoles qui remplissent les conditions fixées par décret en Conseil d’État ont vocation à être représentées au sein des conseils d’administration des instituts techniques agricoles, des commissions ainsi que dans les comités professionnels ou organismes de toute nature investis d’une mission de service public, ou assurant la gestion de fonds publics ou assimilés, où siègent des représentants des exploitants agricoles.

« La répartition des voix entre ces organisations syndicales doit être égale ou proportionnelle à la répartition des suffrages exprimés lors des élections aux chambres d’agriculture par le collège des chefs d’exploitation et assimilés. Cette répartition est revue au plus tard un an après chaque élection aux chambres d’agriculture. Ces organisations syndicales peuvent participer directement ou par l’intermédiaire d’associations spécialisées adhérentes à ces organisations.

« Le présent article n’est pas applicable aux établissements et organismes dont les compétences s’exercent exclusivement dans le secteur des produits sous signe d’identification de la qualité et de l’origine. »

Exposé sommaire

L’amendement vise à instaurer le pluralisme syndical dans les conseils d’administration des instituts techniques agricoles. Ces instituts sont en charge de la recherche appliquée, de l’appui technique, de l’expérimentation, de l’expertise, de la formation et de l’information. Le pluralisme syndical de leur conseil d’administration est donc une étape incontournable pour faire évoluer les pratiques agricoles actuelles et les rendre compatible avec les objectifs annoncés de transition écologique et notamment en matière de réduction des produits phytosanitaires. L’orientation de la recherche-expérimentation est primordiale pour la réussite de la transition agroécologique c’est à dire une agriculture écologique et paysanne, respectueuse de la nature et des cycles naturels et qui n’est pas basée sur l’usage de produits phytosanitaires. Le verrouillage actuel de ces instituts techniques est dommageable à l’innovation visant la performance économique, environnementale, sanitaire et sociale. C’est pourquoi, cet amendement proposé par la Confédération Paysanne vise à faire participer toutes les tendances du syndicalisme agricole dans ces organismes.