Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Benoit Simian
Photo de monsieur le député Jean-Bernard Sempastous
Photo de monsieur le député Alain Perea
Photo de madame la députée Typhanie Degois
Photo de madame la députée Marie-Christine Verdier-Jouclas
Photo de monsieur le député Patrice Perrot
Photo de monsieur le député Pascal Bois
Photo de monsieur le député Philippe Chalumeau
Photo de madame la députée Béatrice Piron
Photo de madame la députée Sandra Marsaud
Photo de madame la députée Monica Michel-Brassart
Photo de monsieur le député Olivier Gaillard
Photo de madame la députée Jacqueline Maquet
Photo de monsieur le député Florent Boudié
Photo de madame la députée Danielle Brulebois
Photo de monsieur le député Fabien Gouttefarde
Photo de monsieur le député Jean-Philippe Ardouin
Photo de monsieur le député Michel Delpon
Photo de madame la députée Patricia Mirallès
Photo de monsieur le député Anthony Cellier
Photo de madame la députée Sereine Mauborgne
Photo de madame la députée Véronique Hammerer

I. – L’article 1450 du du code général des impôts est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Le présent article ne s’applique pas aux exploitants viticoles n’utilisant pas des modes de production particulièrement respectueux de l’environnement susceptibles de faire l’objet de certifications définies à l’article L. 611‑6 du code rural et de la pêche maritime. Un décret fixe les conditions d’application du présent alinéa. » 

II. – Le I entre en vigueur à compter du 1er janvier 2019.

Exposé sommaire

L’objet du présent amendement est de maintenir l’exonération de contribution économique territoriale (CET) pour les exploitants viticoles utilisant des modes de production particulièrement respectueux de l’environnement susceptibles de faire l’objet d’une certification telles que définies à l’article L611‑6 du code rural et de la pêche maritime.

Ce dispositif a une visée environnementale incitative, sachant qu’aujourd’hui la quasi totalité des exploitants viticoles disposent d’un des trois niveaux de certification tel que défini dans l’article du code rural. Il s’agit donc essentiellement d’entériner des pratiques existantes et de les ancrer dans la loi.

Par cet amendement, il s’agit d’inciter à sortir de la chimie, sans compromettre le modèle économique des propriétés viticoles.

Ce dispositif, dont les conditions d’applications seraient précisées par décret, entrerait en vigueur au 1er janvier 2019.