Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Bruno Duvergé
Photo de monsieur le député Nicolas Turquois
Photo de monsieur le député Marc Fesneau
Photo de monsieur le député Philippe Bolo
Photo de monsieur le député Richard Ramos
Photo de monsieur le député Max Mathiasin
Photo de madame la députée Marguerite Deprez-Audebert
Photo de monsieur le député Jean-Luc Lagleize

Les résidus de transformation agricole peuvent être valorisés dans les usages non alimentaires, dans l’intérêt des filières agricoles alimentaires et du développement de la filière bioéconomie et biogaz, conformément aux dispositions de la Directive 2015/1513 du Parlement européen et du conseil du 9 septembre 2015 modifiant la directive 98/70/CE concernant la qualité de l’essence et des carburants diesel et modifiant la directive 2009/28/CE relative à la promotion de l’utilisation de l’énergie produite à partir de sources renouvelables.

Exposé sommaire

L’objectif principal du projet de loi est d’assurer un revenu digne à nos agriculteurs. La revalorisation de leurs revenus peut être assurée de différentes façons et notamment la diversification de leurs productions. Nombre de producteurs s’orientent par exemple vers la filière des biocarburants, l’éthanol de mélasse pour les producteurs de sucre par exemple ou celle des amidons résiduels pour les amidonniers.

Le développement de ces filières, lesquelles assurent un revenu complémentaire à nos agriculteurs, doit être soutenu. Toutefois, la récente décision du Gouvernement de remettre en cause le statut de biocarburant non plafonné de l’éthanol de mélasse menace la filière et donc le revenu des 26 000 agriculteurs français planteurs de betterave sucrière.

En effet, la décision de considérer l’éthanol de mélasse comme de l’éthanol de première génération (c’est-à-dire issu de denrées alimentaires) conduit à lui imposer un plafond de 7 % de la consommation finale d’énergie dans les transports en 2020.

C’est pourquoi, le présent amendement propose de sécuriser le principe de valorisation de tous les débouchés, y compris énergétiques, dans l’intérêt des agriculteurs, de la production alimentaire et conformément aux objectifs de transition écologique.