Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Mathilde Panot
Photo de madame la députée Clémentine Autain
Photo de monsieur le député Ugo Bernalicis
Photo de monsieur le député Éric Coquerel
Photo de monsieur le député Alexis Corbière
Photo de madame la députée Caroline Fiat
Photo de monsieur le député Bastien Lachaud
Photo de monsieur le député Michel Larive
Photo de monsieur le député Jean-Luc Mélenchon
Photo de madame la députée Danièle Obono
Photo de monsieur le député Loïc Prud'homme
Photo de monsieur le député Adrien Quatennens
Photo de monsieur le député Jean-Hugues Ratenon
Photo de madame la députée Muriel Ressiguier
Photo de madame la députée Sabine Rubin
Photo de monsieur le député François Ruffin
Photo de madame la députée Bénédicte Taurine

Rédiger ainsi le titre :

« en faveur d’une agriculture écologique et paysanne, et pour des relations commerciales favorables aux producteurs ».

Exposé sommaire

En France, l’agriculture devrait générer des centaines de millier d’emplois directs et indirects, participer à la dynamisation des territoires ruraux et préserver une grande partie de notre patrimoine naturel. Cependant, le modèle productiviste actuel et le système alimentaire qui l’accompagne ne répondent plus à l’intérêt général, que ce soit sur les plans économique, social, écologique ou de santé publique.

 Plus de la moitié des exploitations et des emplois agricoles ont disparu en 25 ans. La libéralisation des marchés, la baisse des prix payés aux producteurs et la captation d’une grande partie de la valeur ajoutée par les grandes multinationales engagent les agriculteurs dans une folle « course à la compétitivité ».

Nous sommes tous d’accord pour constater que la majorité des agriculteurs sont victimes de ce modèle. Les maux sont connus : soumission au libre-marché et au libre-échange, gigantisme agricole, pesticides chimiques. L’ensemble de notre système agricole et alimentaire repose sur l’utilisation de ressources non-renouvelables, contamine l’environnement et contribue à la destruction des sols et de la biodiversité.

Ce modèle constitue un danger et une impasse écologique. Face à ce modèle, de multiples initiatives d’agriculture paysanne de qualité, d’agriculture biologique et de circuits-courts de proximité se développent. De nouvelles voies tournées vers l’intérêt général sont possibles. C’est cette vision d’un projet agricole et alimentaire d’intérêt général que nous soutenons. C’est en ce sens que devrait être rédigé le présent projet de loi.