Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Dominique Da Silva
Photo de madame la députée Claire O'Petit
Photo de madame la députée Corinne Vignon
Photo de madame la députée Liliana Tanguy
Photo de madame la députée Béatrice Piron
Photo de monsieur le député Pascal Bois
Photo de monsieur le député Philippe Chalumeau
Photo de monsieur le député Hubert Julien-Laferrière
Photo de madame la députée Typhanie Degois
Photo de madame la députée Aurore Bergé
Photo de monsieur le député Bertrand Sorre
Photo de monsieur le député Stéphane Testé
Photo de madame la députée Jacqueline Maquet
Photo de madame la députée Monica Michel-Brassart
Photo de madame la députée Graziella Melchior
Photo de monsieur le député Gabriel Attal
Photo de madame la députée Catherine Osson

Le code rural et de la pêche maritime est ainsi modifié :

1° Le 2° de l’article L. 640‑2 est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« – la mention « contrôle vidéo en abattoir » ou « CVA Garanti » ; »

2° La sous-section 2 de la section 2 du chapitre Ier du titre IV du livre VI est complétée par un article L. 641‑19‑2 ainsi rédigé :

« Art. L. 641‑19‑2. – Dans le cadre des réglementations nationale et européenne relative à la protection des animaux au moment de leur mise à mort, peuvent bénéficier de la mention » contrôle vidéo en abattoir « ou » CVA Garanti« les produits issus de carcasses animales, alimentaires ou non alimentaires, bruts ou transformés, qui proviennent d’abattoirs dotés d’un système de contrôle vidéo installé tout au long de la chaîne d’abattage.

« Les conditions d’utilisation des mentions définies au premier alinéa sont précisées par décret. »

Exposé sommaire

Un sondage IFOP réalisé en octobre 2016 pour la Fondation Brigitte Bardot, montre que 85 % des Français sont favorables au contrôle vidéo dans les abattoirs.

La condition animale ne suscite pas seulement un émoi croissant chez les consommateurs, elle provoque aussi l’indignation de nombreux éleveurs de savoir leurs animaux maltraités et mal abattus.

Cet amendement vise à créer un label éthique animal national afin de rassurer le citoyen-consommateur sur la façon dont la bête a été acheminée et abattue.Ce nouveau label en réponse à l’exigence des Français pour le bien-être animal ouvre des opportunités commerciales pour les abattoirs qui s’y engagent ainsi que les filières et les marques qui les feraient travailler.

Même si la démarche est volontaire, le respect du bien-être animal est un enjeu d’image et d’avenir majeur pour les entreprises de la grande distribution et des filières concernées.