- Texte visé : Texte de la commission sur le projet de loi, après engagement de la procédure accélérée, pour l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine et durable (n°627)., n° 902-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
- Code concerné : Code rural et de la pêche maritime
Le 8° de l’article L. 113‑1 du code rural et de la pêche maritime est complété par les mots : « , en ne soumettant à aucun plafond les tirs de prélèvements et de défense contre les loups dans le cadre de la protection des troupeaux de ruminants. »
Les attaques de loups sur les troupeaux n’ont cessé d’augmenter ces dernières années. En 2006, on recensait 4 500 bêtes victimes alors qu’en 2017, ce sont près de 12 000 bêtes, ovins, caprins et désormais bovins qui ont été victimes des loups sur l’ensemble des massifs montagneux français.
Les plans nationaux loup ont échoué à faire baisser le nombre de victimes, alors que le nouveau Plan Loup présenté par le Gouvernement le 19 février dernier prévoit une population de 500 individus.
Le pastoralisme est une pratique agricole ancestrale respectueuse de l’environnement. On peut légitimement s’interroger sur son avenir si rien ne change.
Il convient de changer d’approche et de permettre plus de souplesse.
L’objet de cet amendement vise à permettre aux éleveurs de défendre leurs troupeaux efficacement face aux attaques des loups.