Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Yves Daniel
Photo de monsieur le député Jean-Michel Clément
Photo de monsieur le député Gaël Le Bohec
Photo de monsieur le député Xavier Paluszkiewicz
Photo de monsieur le député Philippe Chalumeau
Photo de madame la députée Anne-Laure Cattelot
Photo de madame la députée Pascale Fontenel-Personne
Photo de madame la députée Barbara Pompili
Photo de monsieur le député Didier Martin
Photo de madame la députée Anissa Khedher
Photo de madame la députée Alexandra Valetta Ardisson
Photo de madame la députée Martine Wonner
Photo de madame la députée Fadila Khattabi
Photo de madame la députée Sandrine Josso
Photo de madame la députée Delphine Bagarry
Photo de monsieur le député Grégory Besson-Moreau
Photo de madame la députée Émilie Guerel
Photo de monsieur le député Jean-Luc Fugit
Photo de monsieur le député Paul Molac
Photo de madame la députée Jennifer De Temmerman
Photo de monsieur le député Sébastien Nadot
Photo de madame la députée Béatrice Piron
Photo de madame la députée Anne Brugnera
Photo de madame la députée Laurence Vanceunebrock
Photo de madame la députée Sonia Krimi
Photo de monsieur le député Olivier Damaisin
Photo de madame la députée Anne Genetet

Au premier alinéa de l’article L. 113‑3 du code de la consommation, après le mot : « prix » sont insérés les mots : « de vente, ainsi que, dans les réseaux de distribution, sur les produits bruts, le prix d’achat au producteur ».

Exposé sommaire

Pour répondre aux inquiétudes des producteurs, les pouvoirs publics ont pris au mois d’août 1999 des arrêtés temporaires d’une validité de un à trois mois instituant l’étiquetage d’un double prix pour neuf fruits et légumes : à côté du prix payé par le consommateur devait figurer le prix d’achat au producteur. Ce double étiquetage n’a duré que deux mois, le ministre l’ayant supprimé par décret. Plus tard, le directeur d’un hypermarché LECLERC décida de mettre en place un triple étiquetage dans son magasin : prix d’achat de départ par le fournisseur, prix d’achat de l’hypermarché à son fournisseur, prix de vente. Ces différentes expériences ont prouvé la faisabilité technique de la mesure.

 Consommateurs et producteurs reprochent fréquemment à la distribution d’une part de répercuter plus facilement les hausses que les baisses de prix à la production et d’autre part de prélever une marge excessive à leur profit. L’amendement, en reprenant le principe du double affichage, propose au consommateur de vérifier par lui-même afin d’amener les distributeurs à assumer toute leur responsabilité dans les trop grands écarts de prix. Il permettra de comprendre pourquoi les produits agroalimentaires paraissent en général si peu chers en début de filière et si chers au détail.