Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Thierry Benoit
Photo de madame la députée Sophie Auconie
Photo de monsieur le député Guy Bricout
Photo de monsieur le député Paul Christophe
Photo de monsieur le député Charles de Courson
Photo de madame la députée Laure de La Raudière
Photo de monsieur le député Stéphane Demilly
Photo de madame la députée Béatrice Descamps
Photo de monsieur le député Yannick Favennec-Bécot
Photo de madame la députée Agnès Firmin Le Bodo
Photo de monsieur le député Antoine Herth
Photo de monsieur le député Jean-Christophe Lagarde
Photo de monsieur le député Vincent Ledoux
Photo de monsieur le député Maurice Leroy
Photo de madame la députée Lise Magnier
Photo de monsieur le député Pierre Morel-À-L'Huissier
Photo de monsieur le député Bertrand Pancher
Photo de monsieur le député Franck Riester
Photo de madame la députée Nicole Sanquer
Photo de monsieur le député Francis Vercamer
Photo de monsieur le député Philippe Vigier
Photo de monsieur le député André Villiers
Photo de monsieur le député Michel Zumkeller

Supprimer les alinéas 8 à 11.

Exposé sommaire

Amendement de conséquence par rapport au précédent.

Les alinéas 8 à 11 de l’article 15 réforment le régime d’expérimentation des certificats d’économie et de produits phytopharmaceutiques (CEPP) en fixant une étape intermédiaire antérieure à 2021, en pérennisant le dispositif et en prévoyant son application Outre-Mer.

Le dispositif des CEPP, construit à l’instar des certificats d’économie d’énergie, repose sur des fiches actions, mises en œuvre principalement dans les exploitations agricoles, pour comptabiliser les engagements des distributeurs de produits phytopharmaceutiques dans la réduction de l’utilisation, des risques et des impacts de ces produits. Il n’est qu’à son début. Seules une trentaine de fiches actions sont aujourd’hui reconnues réglementairement, ce qui est très insuffisant pour permettre la fixation d’une étape intermédiaire antérieure à 2021, sa pérennisation et son application en Outre-Mer.

La transformation de l’expérimentation des CEPP en un dispositif pérenne, alors que très peu de fiches actions ont pour l’instant été validées, amènera une systématisation de l’amende de 5 € par certificat manquant, soit un total de l’ordre de 70 à 80 millions d’euros.

Aussi, avant d’envisager de réformer législativement le dispositif des CEPP, il est essentiel d’en améliorer le fonctionnement, notamment en simplifiant et en accélérant l’évaluation des fiches actions proposées par les acteurs.

Il est également important d’en faire le bilan, comme déjà prévu dans la loi, pour s’assurer de l’adaptation du cadre des certificats d’économie d’énergie aux produits phytopharmaceutiques et décider alors de transformer l’expérimentation en un dispositif pérenne.