Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Gilles Lurton
Photo de monsieur le député Patrick Hetzel
Photo de madame la députée Véronique Louwagie
Photo de monsieur le député Thibault Bazin
Photo de monsieur le député Éric Straumann
Photo de monsieur le député Guillaume Larrivé
Photo de monsieur le député Julien Dive
Photo de madame la députée Emmanuelle Anthoine
Photo de monsieur le député Michel Vialay
Photo de monsieur le député Jean-Louis Masson
Photo de monsieur le député Pierre Cordier
Photo de madame la députée Josiane Corneloup
Photo de monsieur le député Fabrice Brun
Photo de monsieur le député Claude de Ganay
Photo de monsieur le député Daniel Fasquelle
Photo de madame la députée Valérie Boyer
Photo de madame la députée Valérie Beauvais
Photo de madame la députée Annie Genevard
Photo de madame la députée Émilie Bonnivard
Photo de monsieur le député Jean-Pierre Door
Photo de monsieur le député Éric Pauget
Photo de monsieur le député Arnaud Viala
Photo de monsieur le député Sébastien Huyghe
Photo de monsieur le député Ian Boucard

I. – Compléter l’alinéa 2 par les mots :

« répondant à des critères de développement durable, dont ceux »

II. – En conséquence, supprimer l’alinéa 3.

III. – En conséquence, à l’alinéa 4, supprimer le mot :

« Ou ».

Exposé sommaire

Malgré un fort potentiel, les importations restent majoritaires dans la restauration hors foyer (RHF). Ainsi, pour les trois acteurs majoritaires de la RHF, (qui représente 80 % du chiffre d’affaires de la restauration collective concédée), 75 % de viande bovine servie est importée, majoritairement en provenance de l’UE (source IDELE). La proportion de viande importée monte jusqu’à 87 % pour la viande de volaille.

L’ambition du présent projet de loi est de revaloriser la part de l’origine France dans ces restaurants. Or, la rédaction actuelle de l’article 11 faisant référence à l’Analyse du Cycle de Vie des produits comme critère obligatoire d’approvisionnement ne répondra pas à cet objectif. Au contraire, cette méthodologie, issue du secteur industriel, visant à évaluer le « coût carbone » des produits tout au long de leur cycle de production, pénalisera des produits issus des cycles de production les plus longs, donc les plus extensifs et herbagers (les plus vertueux sur le plan environnemental), majoritaires en France.

Il est donc proposé de modifier la terminologie afin de répondre plus efficacement à l’objectif de « relocalisation » de l’approvisionnement des restaurants collectifs affiché dans le cadre des États Généraux de l’Alimentation.