Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Belkhir Belhaddad
Photo de madame la députée Béatrice Piron
Photo de madame la députée Danièle Cazarian
Photo de madame la députée Hélène Zannier
Photo de madame la députée Anne Genetet
Photo de monsieur le député Patrick Vignal
Photo de monsieur le député Grégory Besson-Moreau
Photo de monsieur le député Bertrand Sorre
Photo de madame la députée Fiona Lazaar
Photo de monsieur le député Jean-Philippe Ardouin
Photo de madame la députée Samantha Cazebonne

Compléter l’alinéa 77 par les mots :

 « et de l’accès de tous aux savoirs de base ».

Exposé sommaire

Cet amendement a pour objet d’affecter une partie de la contribution unique à la formation professionnelle et à l’apprentissage à l’accès de tous aux savoirs de base. 

La Loi n°2004‑391 du 4 mai 2004 relative à la formation professionnelle tout au long de la vie et au dialogue social à modifié l’article L900‑6 (abrogé le 1er mai 2008) du Code du travail de manière à faire entrer les actions de lutte contre l’illettrisme et l’apprentissage de la langue française dans le champ de la formation professionnelle tout au long de la vie.

Cette disposition a été renforcée par l’article 157 de la loi n°2017‑86 du 27 janvier 2017 relative à l’Egalité et à la citoyenneté qui dispose que « les actions de lutte contre l’illettrisme et en faveur de l’apprentissage et de l’amélioration de la maîtrise de la langue française » font partie des « actions de formation qui entrent dans le champ d’application des dispositions relatives à la formation professionnelle continue. »

Ces avancées législatives ont contribué à faire reculer l’illettrisme en France. Entre 2000 et 2011, le nombre de personnes en situation d’illettrisme est passé de 3,1 à 2,5 millions.

Toutefois, le nombre global de personnes en difficulté à l’écrit est estimé à 6 millions et 13 millions de français sont en difficulté avec le numérique, dont 6,7 ne se connectent jamais à internet.

Les publics les plus en difficultés, en particulier ceux ne maitrisant pas la lecture et l’écriture en français, n’accèdent pas à la formation professionnelle, qu’ils soient salariés ou non. Il appartient donc aux pouvoirs publics de leur garantir l’accès à leurs droits et à une formation aux savoirs de base que cet amendement vise à financer.