Fabrication de la liasse
Retiré
(mardi 29 mai 2018)
Photo de monsieur le député Gérard Cherpion
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Photo de madame la députée Claire Guion-Firmin
Photo de monsieur le député Gilles Lurton
Photo de madame la députée Geneviève Levy
Photo de monsieur le député Bernard Perrut
Photo de monsieur le député Alain Ramadier
Photo de madame la députée Nadia Ramassamy
Photo de madame la députée Isabelle Valentin

Après l’alinéa 32, insérer l’alinéa suivant :

« 6° Toute action de formation ayant pour objets ceux définis à l’article L. 6313‑3, bénéficiant d’un abondement de l’employeur. » ; ».

Exposé sommaire

Le projet de loi fait du CPF rénové le seul accès à la formation à l’initiative du salarié et le transforme en un lieu de liberté et de totale autonomie, dans le cadre d’un outil « désintermédié » qui lui permettra de choisir et d’acheter de la formation à partir d’une seule application numérique.

 Contrairement à l’ANI qui assurait l’équilibre du dispositif en prévoyant des modalités de co-construction des parcours, le projet de loi reste axé sur la simple autonomisation des actifs.

Dans cette optique, il convient a minima de rendre éligibles au CPF les actions de formations qui répondent à la nouvelle définition de « l’offre de formation » (art 4), et qui font l’objet d’un co-financement de l’employeur. Cela ferait du CPF un outil souple et agile permettant d’accéder à des formations non nécessairement certifiées mais dont le co-financement de l’entreprise implique qu’elles correspondent à un besoin partagé, ou qu’elles répondent à des besoins émergents dans le cadre de la transformation numérique des métiers par exemple.

Le présent amendement maintient toutefois la proposition du Gouvernement d’alimenter le CPF des salariés à temps partiels (dont la durée du travail est égale ou supérieure à la moitié de la durée légale) au même niveau que celui des salariés à temps plein.