Fabrication de la liasse
Tombé
(vendredi 1 juin 2018)
Photo de monsieur le député Gérard Cherpion
Photo de monsieur le député Stéphane Viry
Photo de monsieur le député Christian Jacob
Photo de madame la députée Marine Brenier
Photo de madame la députée Josiane Corneloup
Photo de monsieur le député Jean-Pierre Door
Photo de monsieur le député Jean-Carles Grelier
Photo de madame la députée Claire Guion-Firmin
Photo de monsieur le député Gilles Lurton
Photo de madame la députée Geneviève Levy
Photo de monsieur le député Bernard Perrut
Photo de monsieur le député Alain Ramadier
Photo de madame la députée Nadia Ramassamy
Photo de madame la députée Isabelle Valentin

À l’alinéa 4, après le mot : 

« salariés, »,

insérer les mots : 

« à défaut d’accord collectif sur une méthodologie destinée à mesurer les écarts, ».

Exposé sommaire

Après avoir détricoté les indicateurs de l’ancien rapport de situation comparée dans les ordonnances - l’obligation de réponse à ces indicateurs étant désormais reléguée aux dispositions supplétives du code du travail, le gouvernement effectue un revirement spectaculaire. 

En effet, quelques mois à peine après avoir donné la possibilité aux entreprises de choisir les indicateurs relatifs à l’égalité sur lesquels elles souhaitent négocier, le Gouvernement est en passe d’imposer un logiciel avec des critères fixes sur la mesure des écarts de rémunération inexpliqués. 

S’il est positif de passer d’une obligation de moyen à une obligation de résultats, on peut s’interroger sur la méthode. Le présent amendement propose donc de mettre en place un principe de subsidiarité : les entreprises qui ont développé leur propre méthodologie de de mesure des écarts ne devraient pas se voir imposer le logiciel défini par le Gouvernement.