Fabrication de la liasse
Rejeté
(jeudi 31 mai 2018)
Photo de madame la députée Barbara Bessot Ballot
Photo de monsieur le député Grégory Besson-Moreau
Photo de monsieur le député Bertrand Sorre
Photo de monsieur le député Patrick Vignal
Photo de monsieur le député Philippe Chalumeau
Photo de monsieur le député Christophe Blanchet
Photo de monsieur le député Benoit Simian
Photo de madame la députée Danielle Brulebois
Photo de madame la députée Frédérique Tuffnell
Photo de monsieur le député Jean-Philippe Ardouin

Substituer à la dernière phrase de l’alinéa 67, les deux phrases suivantes :

« Les coûts fixés par les branches sont modulés en fonction de critères prenant en compte la situation géographique des centres de formation d’apprentis, les taux d’obtention des diplômes ou titres professionnels, les taux de poursuite de parcours en formation et d’insertion professionnelle, dans des conditions déterminées par décret. À défaut de fixation du montant de la prise en charge, de la modulation ou de prise en compte des recommandations, les modalités de détermination de prise en charge sont définies par décret. »

Exposé sommaire

Cet amendement, proposé par le réseau des CIC, propose une modulation du coût du contrat selon des critères qualitatifs.

Les opérateurs de compétences auront pour mission d’assurer le financement des CFA selon des niveaux de prise en charge fixés par les branches professionnelles.

Ce coût de prise en charge sera identique sur l’ensemble du territoire pour chaque diplôme ou titre en fonction des priorités de recrutement des entreprises.

Toutefois, il apparaît que dans la situation actuelle, les coûts de formation affichés par les CFA sont très disparates pour une même formation : ces différences s’expliquent par les coûts liés à la situation géographique des établissements, et des prestations que peuvent proposer les CFA, complémentaires à la formation : innovations pédagogiques, travail sur le savoir-être en entreprise, conseils juridiques et actions de pré-recrutement pour les entreprises, … Ces services et pratiques pédagogiques participent pleinement à la réussite de la formation, tout en prévenant la rupture des contrats.

Comment ne pas perdre en qualité de formation et d’accompagnement des jeunes et des entreprises, si les coûts de formation des CFA ne sont pas couverts ? C’est la raison pour laquelle le présent amendement propose d’instaurer une modulation de la prise en charge du coût de formation définie par décret qui tiendrait compte des critères suivants : la situation géographique du CFA, les taux d’obtention des diplômes ou titres professionnels, de poursuite de parcours en formation, et d’insertion professionnelle.