Fabrication de la liasse
Retiré
(vendredi 1 juin 2018)
Photo de monsieur le député Pierre Cabaré

Pierre Cabaré

Membre du groupe La République en Marche

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Photo de madame la députée Marie-Pierre Rixain

Marie-Pierre Rixain

Membre du groupe La République en Marche

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Photo de madame la députée Bérangère Couillard

Bérangère Couillard

Membre du groupe La République en Marche

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Photo de monsieur le député Erwan Balanant

Erwan Balanant

Membre du groupe Mouvement Démocrate et apparentés

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Photo de madame la députée Laurence Gayte

Laurence Gayte

Membre du groupe La République en Marche

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Après l’alinéa 4, insérer les deux alinéas suivants :

« Les entreprises d’au moins cinquante salariés au sein desquelles l’indicateur a révélé un écart de rémunération sont soumises à une pénalité à la charge de l’employeur si cet écart n’a pas été comblé dans un délai fixé par décret.

« Le montant de la pénalité prévue au second alinéa est fixé au maximum à 1 % des rémunérations et gains au sens du premier alinéa de l’article L. 242‑1 du code de la sécurité sociale et du premier alinéa de l’article L. 741‑10 du code rural et de la pêche maritime versés aux travailleurs salariés ou assimilés au cours des périodes au titre desquelles l’entreprise n’est pas couverte par l’accord ou le plan d’action mentionné au premier alinéa du présent article. Le montant est fixé par l’autorité administrative, dans des conditions prévues par décret en Conseil d’État, en fonction des efforts constatés dans l’entreprise en matière d’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes ainsi que des motifs de sa défaillance quant au respect des obligations fixées au même alinéa. ».

Exposé sommaire

Issu de la recommandation n° 6 du rapport de la délégation aux droits des femmes et à l’égalité des chances entre les hommes et les femmes, cet amendement vise à assurer l’effectivité du dispositif d’égalité professionnelle en prévoyant une sanction en cas de non-correction des écarts de rémunération qui ont pu être constatés grâce au nouvel indicateur.

Dans une logique d’obligation de résultat, il convient de mettre en œuvre un dispositif de sanction en cas d’absence de résultat au bout d’un délai qui pourrait être de trois années. Cette sanction pourrait aller jusqu’à 1 % de la masse salariale, de la même façon qu’est sanctionnée l’absence d’accord ou de plan d’action relatif à l’égalité professionnelle.

Ce dispositif de sanction doit reposer sur une analyse quantitative du nouvel indicateur chiffré, mais elle doit également prendre en compte une appréciation qualitative, afin tenir compte des situations d’inégalités qui pourraient ne pas être immédiatement visibles par l’indicateur.