- Texte visé : Projet de loi constitutionnelle pour une démocratie plus représentative, responsable et efficace, n° 911
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
L'article 11 de la Constitution est complété par un alinéa ainsi rédigé :
« Avant l’expiration d’un délai de dix ans suivant la date du scrutin, tout projet de traité et tout projet ou proposition de loi contraire au vote exprimé par le peuple français lors d’un référendum doit être approuvé par référendum. ».
Lorsque le peuple se prononce par référendum, la moindre des choses est de respecter le résultat. Ainsi, en France, le peuple s’était clairement prononcé par référendum contre le projet de traité constitutionnel européen.
Il est donc scandaleux que l’on ait bafoué peu après la volonté populaire en faisant adopter par le Parlement, le traité de Lisbonne, lequel n’est rien d’autre que le traité constitutionnel européen reconfiguré.
Les tentatives actuellement constatées en Grande Bretagne pour remettre en cause la décision du peuple en faveur du Brexit est un autre exemple. En fait, la plupart des décisions relatives à l’Union européenne ont été prises par les tenants de la pensée dominante. Or bien souvent, ceux-ci ne représentent pas du tout la volonté du peuple.
Le but du présent amendement est donc que le résultat d’un référendum ne puisse pas être contourné par un vote a posteriori du Parlement.