Fabrication de la liasse
Rejeté
(mardi 17 juillet 2018)
Photo de monsieur le député François Ruffin

François Ruffin

Membre du groupe La France insoumise

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Photo de madame la députée Clémentine Autain

Clémentine Autain

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Photo de monsieur le député Ugo Bernalicis

Ugo Bernalicis

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Photo de monsieur le député Éric Coquerel

Éric Coquerel

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Photo de monsieur le député Alexis Corbière

Alexis Corbière

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Photo de madame la députée Caroline Fiat

Caroline Fiat

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Photo de monsieur le député Bastien Lachaud

Bastien Lachaud

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Photo de monsieur le député Michel Larive

Michel Larive

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Photo de monsieur le député Jean-Luc Mélenchon

Jean-Luc Mélenchon

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Photo de madame la députée Danièle Obono

Danièle Obono

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Photo de madame la députée Mathilde Panot

Mathilde Panot

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Photo de monsieur le député Loïc Prud'homme

Loïc Prud'homme

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Photo de monsieur le député Adrien Quatennens

Adrien Quatennens

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Photo de monsieur le député Jean-Hugues Ratenon

Jean-Hugues Ratenon

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Photo de madame la députée Muriel Ressiguier

Muriel Ressiguier

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Photo de madame la députée Sabine Rubin

Sabine Rubin

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Photo de madame la députée Bénédicte Taurine

Bénédicte Taurine

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Les deux derniers alinéas de l’article 18 de la Constitution sont supprimés.

Exposé sommaire

Le premier alinéa de l’article 18, inséré dans la Constitution par la révision constitutionnelle du 23 juillet 2008, est critiquable sur de nombreux aspects. Nous suggérons, par cet amendement de le supprimer.

Dans le château de Louis XIV, dans un décor capitonné et sous les ors de la monarchie, le roi-président peut s’adresser aux parlementaires. Cette disposition est une résurgence de la monarchie dans notre système républicain, rappelant à la fois les États-généraux et les “lits de justice”.

Comme pour les États généraux, qui existaient sous l’ancien régime, les parlementaires sont “convoqués”, au bon vouloir du Président.

Comme pendant les États généraux, les représentant·e·s du peuple doivent ouïr un discours, vertical, descendant, sur la base d’une question précise. Pendant les États généraux, il s’agissait souvent d’obtenir l’assentiment devant le prélèvement de l’impôt. Devant le congrès, il s’agit plus d’un “recadrage” présidentiel sur des sujets de politique générale, destiné notamment à mettre au pas sa majorité et à mettre en scène l’autorité présidentielle devant les français.

Comme pendant les États généraux, les parlementaires peuvent débattre, hors de la présence du chef de l’État, dont les augustes oreilles ne peuvent être incommodées par d’éventuelles contradictions.

Comme pour les lits de justice, il s’agit d’une concentration des pouvoirs dans la main d’une seule personne : le droit de remontrance, dont disposait le roi, lui permettait d’intervenir pour rectifier une loi, faire passer un édit, s’opposer aux parlementaires, et les mettre au pas. La logique est la même avec “l’adresse du Président au Parlement réuni en Congrès, à qui il s’agit de faire accepter une réforme avec une scénographie autoritaire. Cette pratique, affectionnée par notre actuel président de la République, doit impérativement disparaître, en ce qu’elle est une aberration dans notre régime politique.