Fabrication de la liasse
Rejeté
(lundi 16 juillet 2018)
Photo de monsieur le député André Chassaigne
Photo de monsieur le député Sébastien Jumel
Photo de madame la députée Huguette Bello
Photo de monsieur le député Moetai Brotherson
Photo de monsieur le député Alain Bruneel
Photo de madame la députée Marie-George Buffet
Photo de monsieur le député Pierre Dharréville
Photo de monsieur le député Jean-Paul Dufrègne
Photo de madame la députée Elsa Faucillon
Photo de madame la députée Manuéla Kéclard-Mondésir
Photo de monsieur le député Jean-Paul Lecoq
Photo de monsieur le député Jean-Philippe Nilor
Photo de monsieur le député Stéphane Peu
Photo de monsieur le député Fabien Roussel
Photo de monsieur le député Gabriel Serville
Photo de monsieur le député Hubert Wulfranc

Les deux premiers alinéas de l’article 6 de la Constitution sont remplacés par un alinéa ainsi rédigé :

« Le Président de la République est élu pour un mandat de sept ans, non renouvelable, au suffrage universel direct. »

Exposé sommaire

Les propositions que nous portons dans le cadre de la réforme constitutionnelle visent à renforcer les pouvoirs du Parlement et de l’opposition face à l’hypertrophie du pouvoir exécutif. Mettre fin à ce déséquilibre des pouvoirs est indispensable pour corriger le déficit démocratique du régime. Dans cet esprit, nous proposons également de renforcer les droits de participation démocratique. Enfin, une réforme de la Constitution ne peut se concevoir sans y inscrire des principes essentiels aujourd’hui absents de notre Loi fondamentale.

En réduisant la durée du mandat présidentiel de sept à cinq ans et en faisant précéder les élections législatives par l’élection présidentielle, le constituant et le législateur ont accentué le fait majoritaire et, partant, les pouvoirs du Président. Les auteurs de cet amendement proposent de revenir à un mandat de sept années, non renouvelable, qui permettrait de déconnecter le Président de la République de la gestion quotidienne des affaires publiques, d’échapper aux jeux des partis et au rôle d’éternel candidat à la réélection, le Président y gagnerait une autorité morale en conformité avec le rôle d’arbitre que lui destinait le Général de Gaulle.