Fabrication de la liasse
Non soutenu
(jeudi 19 juillet 2018)
Photo de monsieur le député Charles de Courson
Photo de monsieur le député Jean-Christophe Lagarde
Photo de monsieur le député Franck Riester
Photo de madame la députée Sophie Auconie
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Photo de monsieur le député Thierry Benoit
Photo de monsieur le député Pierre-Yves Bournazel
Photo de monsieur le député Guy Bricout
Photo de monsieur le député Paul Christophe
Photo de madame la députée Laure de La Raudière
Photo de monsieur le député Stéphane Demilly
Photo de madame la députée Béatrice Descamps
Photo de monsieur le député Philippe Dunoyer
Photo de monsieur le député Yannick Favennec-Bécot
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Photo de monsieur le député Meyer Habib
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Photo de monsieur le député Vincent Ledoux
Photo de monsieur le député Maurice Leroy
Photo de madame la députée Lise Magnier
Photo de monsieur le député Pierre Morel-À-L'Huissier
Photo de monsieur le député Christophe Naegelen
Photo de madame la députée Maina Sage
Photo de madame la députée Nicole Sanquer
Photo de monsieur le député Francis Vercamer
Photo de monsieur le député Philippe Vigier
Photo de monsieur le député Michel Zumkeller

Au cinquième alinéa de l’article 34 de la Constitution, après le mot : « natures », sont insérés les mots : « qui ne disposent que pour l’avenir sauf en cas d’un motif d’intérêt général suffisant ».

Exposé sommaire

Face à l’incertitude du droit fiscal, notamment en matière de produits d’épargne, il convient de protéger, au nom du respect du droit de propriété, les épargnants en donnant la possibilité au Parlement de lier un régime fiscal spécifique à un produit d’épargne pour toute la durée de sa vie.En effet l’article 17 de la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen de 1789 consacre le droit de propriété comme un élément fondamental de la République française. Or les différentes dispositions fiscales rétroactive successives abîment ce droit de propriété, nuisent à l’attractivité de la France et engendrent une instabilité juridique néfaste pour nos concitoyens et nos entreprises.

Pour toutes ces raisons, il convient de faire évoluer le droit pour favoriser des relations plus transparentes et plus confiantes entre le contribuable, l’épargnant, l’entreprise et l’État, à l’exemple de la pratique et des règles observées chez certains de nos voisins européens.

Cet amendement se conforme aux décisions du Conseil constitutionnel n°95‑369 DC du 28 décembre 1995 et n°98‑404 DC du 18 décembre 1998. Une loi organique pourrait venir préciser cette disposition.