Fabrication de la liasse
Rejeté
(lundi 16 juillet 2018)
Photo de monsieur le député Marc Le Fur

Marc Le Fur

Membre du groupe Les Républicains

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Photo de monsieur le député Julien Aubert

Julien Aubert

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Photo de monsieur le député Thibault Bazin

Thibault Bazin

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Photo de madame la députée Émilie Bonnivard

Émilie Bonnivard

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Photo de monsieur le député Dino Cinieri

Dino Cinieri

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Photo de monsieur le député Pierre Cordier

Pierre Cordier

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Photo de monsieur le député Jean-Jacques Ferrara

Jean-Jacques Ferrara

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Photo de monsieur le député Claude de Ganay

Claude de Ganay

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Photo de monsieur le député Patrick Hetzel

Patrick Hetzel

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Photo de monsieur le député Jean-Louis Masson

Jean-Louis Masson

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Photo de monsieur le député Éric Pauget

Éric Pauget

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Photo de monsieur le député Didier Quentin

Didier Quentin

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Photo de monsieur le député Raphaël Schellenberger

Raphaël Schellenberger

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Photo de monsieur le député Éric Straumann

Éric Straumann

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Au premier alinéa de l’article 6 de la Constitution, le mot : « cinq » est remplacé par le mot : « sept ».

Exposé sommaire

Dix-huit ans après son entrée en vigueur, la réforme du quinquennat a montré ses faiblesses. Incapable d’inscrire son action dans la durée, le chef de l’État va vite, trop vite, et chute. Depuis 2002, aucun Président de la République n’y a survécu.

Le Parlement en souffre aussi. Outrepassant la logique d’équilibre voulue par les fondateurs de la Vème République, l’instauration du quinquennat a définitivement transformé l’Assemblée nationale en chambre d’enregistrement.

Cette captation des pouvoirs nuit à la bonne santé de nos institutions. L’alternance pendulaire au sommet de l’État entraîne notre système politique dans une course effrénée qui ne s’arrête que pour repartir dans l’autre sens au bout de cinq ans.

Cette situation absurde ne représente pas seulement une contrariété pour la classe politique. Elle touche d’abord nos concitoyens, qui attendent que les réformes produisent des effets réels et durables.

De ce point de vue, les périodes de cohabitation sont des périodes fertiles. La loi sur les privatisations de 1986 n’a par exemple jamais été remise en cause et a marqué un tournant dans la politique économique de l’État. La différence de couleur politique entre les deux têtes du pouvoir exécutif force au compromis, à la discussion, et finalement à la sagesse.

Le retour au septennat permettrait également de revaloriser le rôle du Parlement, qui pourra de nouveau exercer pleinement son rôle de législateur sans pour autant compromettre la logique du fait majoritaire telle qu’elle a fonctionné pendant plus de quarante ans.

Avec la révision constitutionnelle, nous avons l’occasion d’agir afin de redonner à notre démocratie sa force et sa stabilité. Les Français restent en tout état de cause attachés à nos institutions, et leur pérennité dépend de la capacité de ses dirigeants à réutiliser les bienfaits du passé pour éviter les erreurs de l’avenir. C’est notre responsabilité aujourd’hui.