Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Éric Ciotti
Photo de monsieur le député Jean-Claude Bouchet
Photo de monsieur le député Martial Saddier
Photo de monsieur le député Pierre-Henri Dumont
Photo de monsieur le député Jean-Yves Bony
Photo de monsieur le député Sébastien Leclerc
Photo de madame la députée Valérie Boyer
Photo de monsieur le député Dino Cinieri
Photo de monsieur le député Gérard Menuel
Photo de monsieur le député Alain Ramadier
Photo de monsieur le député Thibault Bazin
Photo de madame la députée Véronique Louwagie
Photo de monsieur le député Julien Dive
Photo de monsieur le député Jean-Louis Masson
Photo de monsieur le député Guy Teissier
Photo de monsieur le député Patrick Hetzel
Photo de monsieur le député Bernard Brochand
Photo de monsieur le député Laurent Furst

I. – Avant l’alinéa 1, insérer les trois alinéas suivants :

« L’article 34 de la Constitution est ainsi modifié :

« 1° Après le dixième alinéa, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« « La loi fixe les conditions dans lesquelles l’autorité administrative peut priver de liberté tout individu à l’égard duquel il existe des raisons sérieuses de penser qu’il constitue, par son comportement, une grave menace pour la sécurité nationale, ainsi que les garanties juridictionnelles qui s’y rattachent. » »

II. – En conséquence, rédiger ainsi le début de l’alinéa 1 :

« 2° Au quinzième alinéa, après... (le reste sans changement). »

 

Exposé sommaire

L’objectif de cet amendement est de modifier la Constitution afin de donner au ministre de l’intérieur le pouvoir d’assigner dans un centre de rétention fermé, tout individu à l’égard duquel il existe des raisons sérieuses de penser qu’il constitue, par son comportement, une grave menace pour la sécurité nationale. L’amendement prévoit que la loi définira les garanties juridictionnelles qui s’y attachent.

Dans un contexte de menace terroriste maximale, il est indispensable de prévoir la rétention administrative, sous le contrôle du juge, des individus les plus dangereux.