Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député François Ruffin
Photo de madame la députée Clémentine Autain
Photo de monsieur le député Ugo Bernalicis
Photo de monsieur le député Éric Coquerel
Photo de monsieur le député Alexis Corbière
Photo de madame la députée Caroline Fiat
Photo de monsieur le député Bastien Lachaud
Photo de monsieur le député Michel Larive
Photo de monsieur le député Jean-Luc Mélenchon
Photo de madame la députée Danièle Obono
Photo de madame la députée Mathilde Panot
Photo de monsieur le député Loïc Prud'homme
Photo de monsieur le député Adrien Quatennens
Photo de monsieur le député Jean-Hugues Ratenon
Photo de madame la députée Muriel Ressiguier
Photo de madame la députée Sabine Rubin
Photo de madame la députée Bénédicte Taurine

L’article 27 de la Constitution est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Les membres du Parlement disposent d’une entière liberté d’expression au sein des assemblées. À cet effet, ils peuvent y exprimer leurs opinions par tout moyen qui leur semble adapté et pertinent, dans le respect des autres parlementaires. »

Exposé sommaire

Par cet amendement, nous proposons d’inscrire dans la Constitution l’entière liberté d’expression des parlementaires au sein des assemblées.

En effet, le rôle de la représentation nationale est, comme son nom l’indique, d’incarner la diversité des opinions politiques du peuple français. Or, la Constitution de la Ve République, ainsi que les règles qui régissent la vie parlementaire (notamment http://m.leparisien.fr/politique/assemblee-nationale-un-dress-code-pour-les-deputes-18-01-2018-7509165.php), encadrent de manière bien trop restrictive, eu égard aux enjeux du débat public, l’expression politique du peuple.

L’inflation du nombre d’amendements n’est que le symptôme d’une organisation institutionnelle qui bride l’initiative parlementaire. Les députés de l’opposition, bien incapables de se faire entendre, utilisent le droit d’amendement de sorte à être en mesure d’exprimer une alternative à la politique menée par le gouvernement. Or, restreindre le droit d’amendement comme cela est prévu par la présente révision constitutionnelle implique nécessairement d’offrir une plus grande liberté d’expression aux parlementaires, afin que ceux-ci puissent, dans le cadre de leur mission de contrôle de l’action de l’exécutif et d’évaluation des politiques publiques, exprimer le point de vue d’une partie significative de la population.  

A cet effet, nous proposons que les membres du Parlement disposent d’une entière liberté d’expression au sein des assemblées.