Fabrication de la liasse
Rejeté
(mercredi 16 mai 2018)
Photo de madame la députée Marietta Karamanli
Photo de madame la députée Cécile Untermaier
Photo de monsieur le député David Habib
Photo de monsieur le député Hervé Saulignac
Photo de madame la députée Valérie Rabault
Photo de monsieur le député Olivier Faure
Photo de monsieur le député Joël Aviragnet
Photo de madame la députée Ericka Bareigts
Photo de madame la députée Marie-Noëlle Battistel
Photo de madame la députée Gisèle Biémouret
Photo de monsieur le député Christophe Bouillon
Photo de monsieur le député Jean-Louis Bricout
Photo de monsieur le député Luc Carvounas
Photo de monsieur le député Alain David
Photo de madame la députée Laurence Dumont
Photo de monsieur le député Guillaume Garot
Photo de monsieur le député Christian Hutin
Photo de monsieur le député Régis Juanico
Photo de monsieur le député Jérôme Lambert
Photo de monsieur le député Stéphane Le Foll
Photo de monsieur le député Serge Letchimy
Photo de madame la députée Josette Manin
Photo de madame la députée George Pau-Langevin
Photo de madame la députée Christine Pires Beaune
Photo de monsieur le député Dominique Potier
Photo de monsieur le député Joaquim Pueyo
Photo de monsieur le député François Pupponi
Photo de madame la députée Hélène Vainqueur-Christophe
Photo de monsieur le député Boris Vallaud
Photo de madame la députée Michèle Victory

À l’intitulé du titre III, substituer au mot :

« réprimant »

les mots :

« relatives à la répression de ».

Exposé sommaire

Cet amendement a pour objet d’uniformiser la rédaction des intitulés des divisions.

Mais sa réelle vocation est de souligner les contradictions du Gouvernement.

Ainsi, l’article 3 du projet de loi constitutionnelle pour une démocratie plus représentative, responsable et efficace vise à modifier l’article 41 de la Constitution, pour notamment renforcer le caractère irrecevable des propositions et amendements qui ne sont pas du domaine de la loi.

Or, avec l’article 4 du projet de loi renforçant la lutte contre les violences sexuelles et sexistes, le Gouvernement se permet de ne pas respecter lui-même la distinction constitutionnelle opérée entre le domaine législatif et le domaine réglementaire.

En effet, si la détermination des seuls « crimes et délits ainsi que les peines qui leur sont applicables » relève de la loi (article 34 de la Constitution), cela signifie que la détermination des contraventions ainsi que les peines qui leur sont applicables relève du règlement.

L’outrage sexiste étant une contravention, l’article 4 constitue une violation de la Constitution. Dans son avis du 15 mars 2018 sur le projet de loi, le Conseil d’État ne dit pas autre chose quand il « suggère au Gouvernement de lui présenter pour avis un projet de décret créant cette nouvelle contravention. »