Fabrication de la liasse
Rejeté
(mercredi 16 mai 2018)
Photo de madame la députée Danièle Obono
Photo de madame la députée Clémentine Autain
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Photo de madame la députée Caroline Fiat
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Photo de madame la députée Sabine Rubin
Photo de monsieur le député François Ruffin
Photo de madame la députée Bénédicte Taurine

I. – À l’alinéa 5, substituer au mot :

« outrage »

le mot :

« agissement ».

II. – En conséquence, procéder à la même substitution à l’alinéa 6, à la première phrase de l’alinéa 7 et à l’alinéa 8.

Exposé sommaire

Le terme d’outrage existe actuellement dans la loi, notamment à l’article L. 433‑5 du code de pénal - pour sanctionner “les paroles, gestes ou menaces, les écrits ou images de toute nature non rendus publics ou l’envoi d’objets quelconques adressés à une personne chargée d’une mission de service public, dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de sa mission, et de nature à porter atteinte à sa dignité ou au respect dû à la fonction dont elle est investie.”

Ce terme d’outrage est donc employé pour sanctionner une atteinte non seulement à une personne, mais aussi à ce qu’elle représente, dans son rôle de fonctionnaire au service de la collectivité. Nous parlons notamment, d’outrage à Magistrat·e·s ou à policier·e·s.

L’utilisation de ce terme nous paraît inappropriée : les femmes dans l’espace public ne remplissent pas une fonction ! Nous pensons qu’il ne faut pas objectiver ainsi les femmes.

Nous considérons que le terme d’agissement est plus neutre, moins moral et permettra aux agent·e·s public·que·s de s’attacher non pas à ce que la victime a “ressenti”, mais bien aux actes condamnables par la loi.