Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Sophie Auconie
Photo de monsieur le député Antoine Herth
Photo de monsieur le député Stéphane Demilly
Photo de monsieur le député Jean-Christophe Lagarde
Photo de monsieur le député Pierre Morel-À-L'Huissier
Photo de monsieur le député Philippe Vigier
Photo de monsieur le député Michel Zumkeller
Photo de madame la députée Nicole Sanquer
Photo de monsieur le député Vincent Ledoux
Photo de monsieur le député Guy Bricout

Après le mot :

« mineurs, »

rédiger ainsi la fin de l’alinéa 4 :

« est imprescriptible. »

Exposé sommaire

Cet amendement vise à rendre imprescriptibles les crimes sexuels dès lors qu’ils sont commis sur des mineurs, à l’instar des crimes contre l’humanité qui bénéficient de l’imprescriptibilité en raison de l’espace-temps qui peut s’écouler entre la survenance des crimes et l’action en justice.
Étendre l’imprescriptibilité aux crimes sexuels sur mineurs ne se heurte à aucun obstacle juridique : le Conseil d’État, dans un avis du 1er octobre 2015, a rappelé que « le législateur dispose d’un large pouvoir d’appréciation pour décider du principe et des modalités de la prescription de l’action publique et de la peine », d’autant plus que « ni la Constitution, ni la Convention européenne des Droits de l’Homme, ne comportent de disposition expresse relative à la prescription en matière pénale ». 
Il s’agit d’une part d’envoyer un message fort aux auteurs des crimes sexuels sur mineurs : aucune impunité, aucune tolérance et d’autre part pour les victimes afin de leur permettre de demander justice à n’importe quel moment.