Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Jean-Noël Barrot
Photo de madame la députée Isabelle Florennes
Photo de monsieur le député Erwan Balanant
Photo de monsieur le député Vincent Bru
Photo de monsieur le député Marc Fesneau
Photo de monsieur le député Philippe Latombe
Photo de madame la députée Laurence Vichnievsky

Au premier alinéa de l’article L. 318‑1 du code de la route, après les mots : « à minimiser », sont insérés les mots : « l’émission de bruits, ».

Exposé sommaire

L’étude 2016 du Conseil National du Bruit, commission consultative placée auprès du Ministre de l’Environnement, chiffre à 57 milliards d’euros les coûts sociaux et sanitaires du bruit dans notre pays. Sur ces 57 milliards de coût annuel, les coûts du bruit des transports au domicile des personnes totalisent 20,6 milliards. L’étude précise en outre qu’en France, 9 millions de personnes sont exposées à des niveaux de bruit critiques pour leur santé, c’est-à-dire supérieurs à 65 décibels. Plus globalement, 20,5 millions de Français sont significativement touchés par le bruit des transports, autrement dit exposés à des niveaux supérieurs à 45 décibels.  Autre chiffre édifiant : un tiers des nuisances sonores liées au transport sont attribuées à l’Île-de-France. La moitié de ces coûts directs sont liés aux troubles du sommeil, 40 % à la gêne ressentie et 6 % aux maladies cardiovasculaires.

Cet amendement vise à insérer dans la partie législative du code de la route le principe selon lequel les véhicules doivent être construits en minimisant les émissions de bruits.