Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Gaël Le Bohec
Photo de madame la députée Aurore Bergé
Photo de monsieur le député Bertrand Bouyx
Photo de madame la députée Carole Bureau-Bonnard
Photo de monsieur le député Philippe Chalumeau
Photo de madame la députée Fannette Charvier
Photo de monsieur le député Stéphane Claireaux
Photo de monsieur le député Jean-Charles Colas-Roy
Photo de madame la députée Michèle Crouzet
Photo de madame la députée Typhanie Degois
Photo de monsieur le député Michel Delpon
Photo de monsieur le député Jean-Marie Fiévet
Photo de madame la députée Pascale Fontenel-Personne
Photo de monsieur le député Jean-Luc Fugit
Photo de monsieur le député Grégory Galbadon
Photo de monsieur le député Éric Girardin
Photo de madame la députée Valérie Gomez-Bassac
Photo de monsieur le député Yannick Kerlogot
Photo de madame la députée Fadila Khattabi
Photo de madame la députée Amélia Lakrafi
Photo de madame la députée Sandrine Le Feur
Photo de madame la députée Nicole Le Peih
Photo de madame la députée Marion Lenne
Photo de madame la députée Graziella Melchior
Photo de madame la députée Monica Michel-Brassart
Photo de monsieur le député Paul Molac
Photo de monsieur le député Adrien Morenas
Photo de monsieur le député Hervé Pellois
Photo de monsieur le député Benoit Potterie
Photo de madame la députée Natalia Pouzyreff
Photo de madame la députée Laurianne Rossi
Photo de monsieur le député Bertrand Sorre
Photo de madame la députée Liliana Tanguy
Photo de monsieur le député Stéphane Testé
Photo de madame la députée Nicole Trisse
Photo de monsieur le député Patrick Vignal

Le code de la construction et de l’habitation est ainsi modifié :

1° L’article L. 442‑3‑3 est ainsi modifié :

a) Aux premier, troisième et quatrième alinéas, le mot : « dix-huit » est remplacé par le mot : « douze » ;

b) La seconde phrase du premier alinéa du III est supprimée ;

c) Le dernier alinéa est supprimé.

2° L’article L. 442‑3‑4 est ainsi modifié :

a) Aux premier, deuxième et troisième alinéas, le mot : « dix-huit » est remplacé par le mot : « douze » ;

b) 2° La seconde phrase du III est supprimée.

Exposé sommaire

Depuis la loi n° 2017‑86 du 27 janvier 2017 « relative à l’Égalité et à la Citoyenneté », lorsqu’un locataire d’un logement social dépasse de 150 %, pendant deux années consécutives, le plafond de ressources pour pouvoir occuper ce logement, il doit le quitter dans un délai de 18 mois. La loi de 2017 constituait déjà un progrès, ce délai étant auparavant de trois ans.

Cependant, 18 mois semblent un délai encore trop élevé pour des foyers qui disposent de moyens suffisants pour bénéficier d’un logement dans le parc privé. Leur occupation d’un logement social malgré leur situation financière fait obstacle aux demandes de logements sociaux par des foyers qui se trouvent davantage dans l’urgence ou le besoin.

Un délai plus court égal à douze mois semble par conséquent justifié, d’autant qu’il tient compte des impératifs des familles, notamment au regard de la scolarisation de leurs enfants.

Le II du présent amendement précise que les dispositions de l’amendement sont applicables y compris aux logements situés dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville ou dans les quartiers classés en zones urbaines sensibles. En effet, ce sont dans ces quartiers que la tension en termes de disponibilités de logements sociaux se fait le plus cruellement ressentir.

Enfin – point III du présent amendement –, le raccourcissement du délai obligeant les locataires à quitter leur logement social lorsque leurs ressources dépassent de 150 %, pendant deux années consécutives, le plafond autorisé pour accéder à ce type de logement, doit pouvoir être effectif, quelle qu’ait été la qualification initiale du logement qu’ils occupent au moment de leur entrée comme locataires.

Le point IV complète, en cohérence, le présent amendement en effectuant les mêmes modifications à l’article L. 442‑3‑4 du code de la construction et de l’habitation.