Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Alain Perea
Photo de monsieur le député Xavier Batut
Photo de monsieur le député Grégory Besson-Moreau
Photo de madame la députée Danielle Brulebois
Photo de madame la députée Anne-France Brunet
Photo de madame la députée Carole Bureau-Bonnard
Photo de monsieur le député Sébastien Cazenove
Photo de madame la députée Émilie Chalas
Photo de monsieur le député Philippe Chalumeau
Photo de madame la députée Typhanie Degois
Photo de monsieur le député Jean-François Eliaou
Photo de monsieur le député Jean-Marie Fiévet
Photo de monsieur le député Daniel Labaronne
Photo de monsieur le député Jacques Marilossian
Photo de madame la députée Graziella Melchior
Photo de monsieur le député Matthieu Orphelin
Photo de monsieur le député Rémy Rebeyrotte
Photo de madame la députée Véronique Riotton
Photo de madame la députée Mireille Robert
Photo de madame la députée Jennifer De Temmerman
Photo de madame la députée Corinne Vignon

Substituer à l’alinéa 2 les cinq alinéas suivants :

« I B. – L’article L. 621‑32 du code du patrimoine est ainsi modifié :

« 1° – À la fin du premier alinéa, les mots : « une autorisation préalable » sont remplacés par les mots : « un avis ».

« 2° – Les deuxième et troisième alinéas sont ainsi rédigés :

« L’avis peut être défavorable, favorable ou assorti de prescriptions lorsque les travaux sont susceptibles de porter atteinte à la conservation ou à la mise en valeur d’un monument historique ou des abords.

Lorsque les travaux mentionnés au premier alinéa sont soumis à formalité au titre du code de l’urbanisme ou au titre du code de l’environnement, l’avis est transmis à l’autorité en charge de délivrer l’autorisation. En cas d’absence d’avis dans les délais, l’avis est réputé favorable. »

Exposé sommaire

Dans les secteurs des abords, qui n’ont pas fait l’objet d’une protection spécifique (secteurs patrimoniaux, secteurs classés, ZPPAUP…), cet amendement propose de faciliter et simplifier l’acte de construire, notamment en cœur de ville, en redonnant la décision aux élus en charge de délivrer l’autorisation d’urbanisme.

Les élus continueront à s’appuyer sur l’avis de l’architecte des bâtiments de France, ce dernier continuant à disposer de la faculté de délivrer un avis.

Cet amendement, tout en favorisant le dialogue entre les citoyens et l’administration à l’occasion des travaux entrepris aux abords des monuments historiques, permet au pétitionnaire de bénéficier d’un droit à un référent unique pour la suite de sa demande auprès de la personne délivrant l’autorisation requise et de faciliter les interventions de construction en centre-ville.

Il remet également les élus des communes et des intercommunalités au centre de la responsabilité et de l’action pour la préservation du patrimoine de leur cœur de ville.

Le présent amendement ne modifie pas le régime juridique au sein des sites patrimoniaux remarquables et en ce qui concerne les travaux effectués sur des moments historiques.