- Texte visé : Texte n°971, adopté par la commission, sur le projet de loi portant évolution du logement, de l’aménagement et du numérique (n°846)
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Supprimer les alinéas 12 à 14.
La rédaction actuelle du projet de loi propose de modifier la portée de l’avis de l’architecte des Bâtiments de France en le rendant simple pour les opérations de Résorption de l’habitat insalubre irrémédiable ou dangereux (RHI) et de restauration immobilière (Thirori) de l’Agence nationale de l’habitat (ANAH) et pour les opérations menées pour l’exécution de mesures prescrites pour les immeubles à usage d’habitation déclarés insalubres à titre irrémédiable ou ayant fait l’objet d’un arrêté de péril.
En l’état actuel du droit, l’avis conforme de l’architecte des Bâtiments de France intervient en aval des arrêtés et dispositions susmentionnés. La temporalité du dépôt de l’avis de l’ABF explique pour partie qu’il soit considéré comme un frein à la mise en œuvre des procédures de démolition. Pour autant, cet avis conforme, lorsqu’il est donné négatif, s’accompagne de recommandations permettant le plus souvent, à termes, la mise en oeuvre d’un nouveau projet permettant de préserver le patrimoine bâti tout en respectant les objectifs de lutte contre l’habitat insalubre.
Cet amendement - couplé à un second proposant l’établissement d’une consultation préalable au dépôt de projet visant à lutter contre l’habitat insalubre et réunissant en outre, le maître d’œuvre et l’architecte des Bâtiments de France - propose de revenir sur la suppression de l’avis conforme au regard des opérations de lutte contre l’habitat insalubre ou dangereux.