Fabrication de la liasse
Rejeté
(vendredi 8 juin 2018)
Photo de monsieur le député Benoit Potterie
Photo de madame la députée Typhanie Degois
Photo de madame la députée Barbara Pompili
Photo de monsieur le député Jean-Claude Leclabart
Photo de madame la députée Graziella Melchior
Photo de madame la députée Laurianne Rossi
Photo de madame la députée Carole Bureau-Bonnard
Photo de madame la députée Annie Chapelier
Photo de monsieur le député Jean-Marc Zulesi
Photo de madame la députée Fannette Charvier
Photo de madame la députée Jennifer De Temmerman
Photo de madame la députée Laurence Gayte
Photo de monsieur le député Pascal Bois
Photo de madame la députée Laurence Vanceunebrock
Photo de madame la députée Fiona Lazaar
Photo de monsieur le député Pierre Henriet

Après le dixième alinéa de l’article L. 752‑1 du code du commerce, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« 8° La création ou l’extension de locaux destinés au stockage des biens vendus par voie électronique. Les locaux de stockage au sens du présent article s’entendent des locaux ou aires couvertes destinés à l’entreposage de produits, de marchandises ou de biens et qui ne sont pas intégrés topographiquement à un établissement de production, à l’exclusion des locaux de stockage appartenant aux sociétés coopératives agricoles ou à leurs unions. »

Exposé sommaire

Dans la lignée de la loi ALUR qui a rendu obligatoire l’obtention d’une autorisation d’exploitation commerciale pour toute création de drive, il est proposé que les entrepôts de stockage liés à la vente électronique sur internet soient également soumis à cette obligation.

Cette nouvelle obligation permettra aux élus de conserver la main sur l’aménagement commercial de leur territoire et évitera des situations identiques à celle connue par la mairie de Paris en 2016 qui a subi l’ouverture par Amazon d’un entrepôt de 4 000m2 en plein cœur de la capitale sans aucun recours possible.