Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Mathilde Panot
Photo de madame la députée Bénédicte Taurine
Photo de monsieur le député François Ruffin
Photo de madame la députée Sabine Rubin
Photo de madame la députée Muriel Ressiguier
Photo de monsieur le député Jean-Hugues Ratenon
Photo de monsieur le député Adrien Quatennens
Photo de monsieur le député Loïc Prud'homme
Photo de madame la députée Danièle Obono
Photo de monsieur le député Jean-Luc Mélenchon
Photo de monsieur le député Michel Larive
Photo de monsieur le député Bastien Lachaud
Photo de madame la députée Caroline Fiat
Photo de monsieur le député Alexis Corbière
Photo de monsieur le député Éric Coquerel
Photo de monsieur le député Ugo Bernalicis
Photo de madame la députée Clémentine Autain

Le tableau du 1 de l’article 977 du code général des impôts est ainsi rédigé :

 

Fraction de la valeur nette taxable du patrimoine Tarif applicable
(En pourcentage)
N’excédant pas 400 000€0
Supérieure à 400 000 et inférieure ou égale à 800 000€  0,1

Supérieure à 800 000 € et inférieure ou égale à 2 000 000 € 

0,5

Supérieure à 2 000 000 et inférieure ou égale à 3 000 000 

1

Supérieure à 3 000 000 et inférieure ou égale à 5 000 000 

1,5
Supérieure à 5 000 000  2

 

Exposé sommaire

Cet amendement propose de renforcer l’impôt sur la fortune immobilière en créant une première tranche imposée à 0.1 % à partir de 400.000 euros, en modifiant les tranches et en augmentant les taux.

Ainsi, le plafond de la première tranche imposée à 0 % actuellement fixé à 800.000 euros est ramenée 400.000 euros. Un nouvelle tranche de 400.000 euros à 800.000 euros est instaurée avec un taux faible de 0,1 %. Enfin, le tarif applicable sur les tranches suivantes est augmenté et leur plafond diminué avec par exemple un taux maximum de 2 % à partir de 5.0000.000 d’euros de patrimoine contre un taux de 1,5 % sur la dernière tranche à partir de 10.000.000 d’euros actuellement.

Les recettes supplémentaires qui en résulteraient pourraient utilement être investies dans la construction de logements sociaux notamment dans les zones tendues et très tendues. Cela participerait à la résorption de la crise du logement grâce à un effort redistributif accru des détenteurs de patrimoines immobiliers d’une certaine valeur.