Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député François Pupponi
Photo de madame la députée Ericka Bareigts
Photo de madame la députée Gisèle Biémouret
Photo de monsieur le député Luc Carvounas
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Photo de madame la députée Cécile Untermaier
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Photo de monsieur le député Christian Hutin
Photo de monsieur le député Joël Aviragnet
Photo de madame la députée Marie-Noëlle Battistel
Photo de monsieur le député Christophe Bouillon
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Photo de monsieur le député Alain David
Photo de madame la députée Laurence Dumont
Photo de monsieur le député Olivier Faure
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Photo de monsieur le député David Habib
Photo de monsieur le député Régis Juanico
Photo de monsieur le député Jérôme Lambert
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Photo de madame la députée George Pau-Langevin
Photo de madame la députée Christine Pires Beaune
Photo de monsieur le député Dominique Potier
Photo de monsieur le député Joaquim Pueyo
Photo de madame la députée Valérie Rabault
Photo de monsieur le député Hervé Saulignac
Photo de madame la députée Hélène Vainqueur-Christophe
Photo de monsieur le député Boris Vallaud
Photo de madame la députée Michèle Victory

Après l’alinéa 17, insérer les deux alinéas suivants :

« – après la deuxième phrase, est insérée une phrase ainsi rédigée :« Ils peuvent proposer à ces mêmes bénéficiaires la possibilité d’acquérir ces mêmes logements au moyen d’un contrat de vente d’immeuble à rénover défini aux articles L. 262‑1 et suivants. » ;

« – il est complété par une phrase ainsi rédigée : « Ces normes d’habitabilité et de performance énergétique minimales doivent être remplies après réalisation des travaux, lorsque les logements sont cédés dans le cadre d’un contrat de vente d’immeuble à rénover. ».

Exposé sommaire

Le contrat de vente d’immeuble à rénover (art. L 262‑1 et s. et R 262‑1 et s. du CCH) est le contrat par lequel le vendeur s’engage à réaliser des travaux sur un immeuble, ou une partie d’immeuble, à usage d’habitation (ou professionnel et d’habitation). Il perçoit des sommes d’argent versées par l’acquéreur avant la livraison des travaux, selon un échéancier fixé par la loi. L’acquéreur assume donc la charge financière des travaux réalisés par le vendeur. Le contrat porte sur un immeuble existant et l’ampleur des travaux ne doit pas être telle que l’immeuble puisse être « remis à neuf » (ce qui serait alors une vente d’immeuble à construire) : ils ne doivent pas conduire à une reconstruction permettant d’avoir un « immeuble neuf ».

Ce type de contrat peut être envisagé dans certaines circonstances particulières où la réalisation de travaux sur le logement, afin de permettre la vente, n’est pas concevable en l’absence d’acquéreur.

En outre, cela garantit à l’accédant de devenir propriétaire d’un logement en bon état, sans prévision de gros travaux à court terme.