- Texte visé : Texte de la commission sur le projet de loi, après engagement de la procédure accélérée, portant évolution du logement, de l’aménagement et du numérique (n°846)., n° 971-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
À l’article 7 de l’ordonnance n° 2004‑632 du 1er juillet 2004 relative aux associations syndicales de propriétaires, le mot : « unanime » est remplacé par les mots : « des deux tiers »
Une association syndicale libre (ASL) est un groupement de propriétaires dont le rôle est d’administrer l’immeuble, de gérer les équipements et services communs et de procéder aux travaux.
Aujourd’hui, le consentement unanime des propriétaires est requis pour fonder une ASL. L’unanimité étant rarement atteinte, et très complexe à y parvenir pour les grand ensembles, cela bloque la constitution de nombreuses ASL.
Elle est pourtant la disposition foncière le plus adaptée à la gestion des services communs. Elle permet notamment la nomination d’un syndic, de l’entretien et des travaux.
L’article 7 de l’Ordonnance du 1er juillet 2004 précise très clairement l’exigence de l’unanimité des propriétaires indivis lors de la constitution d’une Association Syndicale Libre.
Cet amendement propose une simplification des règles de constitutions d’une ASL avec un seul objectif : faciliter la création des ASL et favoriser ainsi l’attractivité de nos villes en préservant les entretiens des abords des espaces fonciers par exemple.