- Texte visé : Texte de la commission sur le projet de loi, après engagement de la procédure accélérée, portant évolution du logement, de l’aménagement et du numérique (n°846)., n° 971-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Après l’alinéa 3, insérer par l’alinéa suivant :
« Aucun arrêté d’évacuation et de démolition ne peut être pris sans proposition de relogement ou d’hébergement d’urgence effective. »
En collaboration avec le DAL, nous souhaitons garantir le droit au logement des personnes vivant dans des habitats informels.
Tout d’abord, cet amendement vise à éviter que les occupants de quartiers informels soient expulsés et voient leur maison détruite alors que le problème de l’insalubrité peut être réglé par une opération publique de résorption de l’habitat insalubre (RHI). En outre, la notion de « tranquillité publique » présente dans l’article 57 bis est floue et peut être mise en avant de manière fallacieuse.
Ensuite, nous pointons du doigt le risque que l’autorité ne mette en place un hébergement de quelques nuits, aboutissant à terme à la reconstitution d’habitats informels encore plus précaires et insalubres ou d’assister à une augmentation considérable des sans abris.