Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député François Pupponi
Photo de monsieur le député Joël Aviragnet
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Photo de monsieur le député Guillaume Garot
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Photo de monsieur le député Joaquim Pueyo
Photo de madame la députée Valérie Rabault
Photo de monsieur le député Hervé Saulignac
Photo de madame la députée Cécile Untermaier
Photo de madame la députée Hélène Vainqueur-Christophe
Photo de monsieur le député Boris Vallaud
Photo de madame la députée Michèle Victory

I. – À l’alinéa 2, après le mot :

« que »,

insérer les mots :

« , sauf, lorsque ces résidences sont situées dans un quartier prioritaire de la politique de la ville visé à l’article 5 de la loi n°2014‑173 de programmation pour la ville et la cohésion urbaine, délibération contraire de la collectivité territoriale ou de l’établissement public de coopération intercommunale doté d’une fiscalité propre, prise dans les conditions prévues au I de l’article 1639 A bis, » ;

II. – En conséquence, compléter l’alinéa 4 par les mots :

« , sauf, lorsque ces résidences sont situées dans un quartier prioritaire de la politique de la ville visé à l’article 5 de la loi n°2014‑173 de programmation pour la ville et la cohésion urbaine, délibération contraire de la collectivité territoriale, de l’établissement public de coopération intercommunale doté d’une fiscalité propre ou de l’établissement public territorial de la métropole du grand paris, prise dans les conditions prévues au I de l’article 1639 A bis »>.

 

Exposé sommaire

En Commission, notre rapporteure a fait adopter un amendement qui exonérait les Résidences hôtelières à vocation sociale (RHVS) de la taxe d'habitation, à raison des locaux d'hébergement dont disposent leurs gestionnaires et de la cotisation foncière des entreprises. Cette mesure, comme tant d'autres incitations fiscales assises sur la fiscalité locale, ont le défaut de se faire sur le dos des communes et des EPCI, sans que ceux-ci n'aient leur mot à dire. Nous avons pu voir, notamment avec les exonérations de Taxe foncière pour le logement social, que cela peut représenter plusieurs centaines de millions d'euros de pertes de recettes pour ces territoires. C'est la raison pour laquelle notre groupe a déposé un amendement de suppression de cet article.

Cependant, nous ne sommes pas opposés au développement des RHVS, pour peu que leur localisation se fasse sans porter atteinte à la mixité sociale. Le présent amendement propose de maintenir ces exonérations mais, lorsque ces résidences sont situées dans un QPV, de laisser à la collectivité locale concernée, la possibilité de délibérer afin que cette exonération ne s'applique pas sur son territoire. Durant la précédente législature, de telles possibilités avaient permis d'avancer positivement sur cette question complexe des exonérations non-compensées.

Il s'agit donc d'une position d'équilibre entre l'amendement de la rapporteur et celui de suppression, également déposé par le gouvernement et qui permettra de soutenir les RHVS sans pénaliser financièrement les collectivités locales les plus pauvres lorsque ces RHVS sont implantées en QPV.